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Actualités - OPINION

Critiquer n’est pas détester Samir MESSARRA

L’article de M. Hajji Georgiou (« Errances sataniques », paru dans L’Orient-Le Jour du vendredi 24 octobre 2008) est certes très intéressant, mais en tant que simple lecteur et observateur, j’aimerais souligner les points suivants : Le monde évolue grâce aux personnes qui prennent des initiatives. L’histoire se souviendra de ces personnes-là car ce sont elles qui forgent l’avenir des peuples. En effet, on ne peut pas nier la nature autocratique du régime iranien ni ses pratiques controversées. Mais lorsque ce même régime commence à montrer des signes de changement, il faut l’encourager. Je comprends mal pourquoi l’auteur de l’article est gêné si les chrétiens en Iran commencent à se sentir protégés. Ce n’est pas le général qui a décidé de bouger le bureau régional des minorités chrétiennes des États-Unis à Téhéran. Si j’étais moi-même un de ces chrétiens d’Iran, j’aurais demandé à M. Hajji Georgiou de s’abstenir, car cela nuirait beaucoup plus aux chrétiens de ce pays qu’il ne le pense. Lier la visite du général aux élections parlementaires de 2009 et affirmer qu’il porte un sentiment de haine envers la communauté sunnite cachent à mon humble opinion une ignorance de la personne du général. Je peux certifier qu’il n y a aucun lien entre la visite et les élections. La politique d’ouverture a été et reste une ligne de conduite du Courant patriotique libre qui se manifeste de façon continue depuis trois ans. Nous attendons toujours de la deuxième partie, sunnite soit-elle, maronite ou druze, de venir danser le tango avec nous car il faut être deux pour danser le tango. Je peux aussi affirmer qu’il n’y a aucun sentiment de haine envers les sunnites, car je connais bien la personne du général. Tous nos amis du 14 Mars l’avaient attaqué parce qu’il voulait briguer à raison le plus haut poste de l’État. Ils l’avaient accusé de tous les maux. Mais voilà qu’il a pu prouver encore une fois que l’intérêt national prime sur l’intérêt personnel. Je ne connais presque personne de la caste politique qui pourrait faire de même. Oui, le général a des critiques acerbes et il les exprime parfois d’une façon brutale, mais critiquer n’est pas synonyme de détester surtout si le but est de pouvoir rétablir des droits bafoués qui vont servir plus tard à tous les Libanais. Article paru le mercredi 5 novembre 2008
L’article de M. Hajji Georgiou (« Errances sataniques », paru dans L’Orient-Le Jour du vendredi 24 octobre 2008) est certes très intéressant, mais en tant que simple lecteur et observateur, j’aimerais souligner les points suivants :
Le monde évolue grâce aux personnes qui prennent des initiatives. L’histoire se souviendra de ces personnes-là car ce sont elles qui...