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Le prochain projet de Dar al-Amal, un foyer d’accueil de nuit

Fondée en 1970, l’association Dar al-Amal a été créée dans le but d’aider les mineurs, les femmes victimes de violence, de maltraitance, de prostitution et d’abus. Au fil des ans, l’association se développe et des centres spécialisés sont créés. L’ONG commence également son œuvre dans les prisons des femmes. L’association compte actuellement trois centres, l’un à Bourj Hammoud-Nabaa qui accueille des filles âgées entre 10 et 18 ans à risque de délinquance. À Sin el-Fil, l’association a un centre de réhabilitation et de réintégration sociale. L’ONG a également des antennes dans les prisons de femmes à Baabda et à Tripoli. L’association, qui est financée partiellement par le ministère des Affaires sociales, reçoit de l’aide d’ONG, d’entreprises et de donateurs. Une fois par an, Dar al-Amal organise un bazar lui permettant de rassembler des fonds. L’association tente également de rassembler des fonds par le biais de la vente des travaux de l’atelier de Sin el-Fil, où des femmes, notamment des ex-prisonnières, confectionnent entre autres des colifichets, des sacs, des serviettes, des draps de lit, des nappes. Dar al-Amal tente de trouver actuellement des marchés aux États-Unis. Hoda Kara, coordinatrice générale de Dar al-Amal, met l’accent sur l’importance de l’équipe pluridisciplinaire qui est à la disposition des filles en danger de délinquance, des anciennes prostituées, des prisonnières et des anciennes détenues. Parmi cette équipe pluridisciplinaire, il y a Nohad Boustany, responsable de la réinsertion des anciennes prostituées. Elle indique que Dar al-Amal travaille surtout avec des filles qui viennent de milieux pauvres, qui ont été victimes d’abus dans leur enfance ou sur leur lieu de travail. Ghada Hakim, elle, est assistante sociale. Elle travaille auprès des prisonnières. Elle indique qu’à part l’écoute qui est assurée aux détenues, des activités leur sont proposées, notamment la couture et la confection de colifichets. Dans ce cadre, des diplômes sont octroyés aux détenues qui suivent les cours lors de la détention. Concernant la prison de Baabda, Ghada Hakim indique que les prisonnières, âgées entre 18 et 60 ans, sont divisées en cinq cellules. Elles sont dix à quinze dans chaque cellule qui présente également une douche et des W.-C. Mais toutes les prisonnières n’ont pas de lit. À quinze dans une cellule, certaines d’entre elles n’ont droit qu’à un matelas, qu’elles rangent la journée et qu’elles déroulent le soir. L’association, présidée par Joseph Donato, œuvre actuellement à trouver les fonds nécessaires pour construire un foyer d’accueil pour les jeunes en danger de délinquance ainsi que pour les anciennes prostituées. « Ce centre de nuit assurera un toit à celles qui n’ont nulle part où aller et dont la vie peut basculer avec une nuit passée dans la rue », souligne Mme Boustany. Pour plus d’informations, contactez les numéros suivants : (01)483508, (01)241164 et (03)886860.
Fondée en 1970, l’association Dar al-Amal a été créée dans le but d’aider les mineurs, les femmes victimes de violence, de maltraitance, de prostitution et d’abus. Au fil des ans, l’association se développe et des centres spécialisés sont créés. L’ONG commence également son œuvre dans les prisons des femmes.
L’association compte actuellement trois centres,...