Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Parfums d’Arménie Colette KHALAF

« C’est à table qu’on se connaît le mieux. » C’est par ce proverbe espagnol que Alaa el-Aswany préface l’ouvrage de Nathalie Maryam Baravian, « La cuisine arménienne ». Édité chez Actes Sud, La cuisine arménienne est un festin de couleurs, de saveurs et d’émotions auquel le lecteur est invité. Attachée de presse dans cette maison d’édition et petite-fille de rescapés du génocide arménien, Nathalie Maryam Baravian a recueilli dans cet ouvrage des recettes de sa grand-mère qu’elle a macérés et malaxés avec des souvenirs d’enfance illustrant le creuset d’une culture et d’un peuple qui n’a jamais renié ses traditions. Avec un zest de nostalgie, une pincée de dessins originaux de Rémy Sirope et de dessins du grand peintre Martiros Sarian, le tout abondamment saupoudré de sentiments La Cuisine arménienne de Baravian est un hommage à l’authenticité qui défie la mondialisation. Comme un plat ethno-culturel et autobiographique à consommer sans modération. « C’est une des plus vieilles cuisines d’Asie et la plus ancienne du Caucase… mais malgré tous les dépeçages et les invasions, elle a su sauvegarder son originalité. Au fil des pages, le calendrier s’anime et les fêtes religieuses sont associées aux mets, ainsi que toutes les réunions familiales. Le lecteur revisite les aromates, la confection du café ainsi que les ustensiles utilisés. « Cette cuisine utilise des techniques séculaires tant dans la préparation que dans la composition et la conservation d’un très large éventail de saveurs. » Traditionnelle, la cuisine arménienne est aussi conviviale que réunificatrice. « Elle réchauffe le cœur et l’âme », souligne l’auteure qui la compare à « un lien qui rassemble toutes les familles dispersées ». Elle réussit l’espace d’un livre à réunir non seulement les familles mais également des pays désormais éloignés l’un de l’autre. Il nous prend alors soudain de rêver que tous ces peuples sont de nouveau à la même table. Celle que Baravian a dressée. La table de l’amitié. Nathalie Baravian signe La cuisine arménienne demain, dimanche 26 octobre, à 18 heures, à la Librairie Orientale.
« C’est à table qu’on se connaît le mieux. » C’est par ce proverbe espagnol que Alaa el-Aswany préface l’ouvrage de Nathalie Maryam Baravian, « La cuisine arménienne ».


Édité chez Actes Sud, La cuisine arménienne est un festin de couleurs, de saveurs et d’émotions auquel le lecteur est invité. Attachée de presse dans cette maison d’édition et...