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Nouveau nez « John Galliano », le parfum de qui vous savez

C’est un flacon du plus pur gothique, en cristal améthyste avec un mouvement drapé inspiré de Boldini, peintre du XIXe siècle. Le contenu, on n’en dit rien, sinon que le célèbre directeur artistique de la maison Dior, qui exploite aussi sa propre griffe, s’est impliqué personnellement dans son élaboration. Avec l’espoir d’obtenir autant de succès que Thierry Mugler avec « Angel » ou Jean-Paul Gaultier avec « Mâle ». La société John Galliano SA, établie au XXe arrondissement de Paris, est contrôlée à 87 % par Christian Dior Couture et détenue à 13 % par le styliste britannique. Dirigée par Sydney Toledano, le PDG de Christian Dior Couture, elle a affiché des ventes de quelque 100 millions d’euros l’an dernier, y compris les licences développées. Vendu entre 60 et 100 euros le flacon, « John Galliano » a été lancé en France, en exclusivité jusqu’à la fin de 2008 chez Sephora, l’enseigne de parfumerie de LVMH, et dans les grands magasins. Mais aussi en Angleterre, en Suisse et en Allemagne, des pays cibles où la notoriété de John Galliano est déjà établie. En 2009, il sera proposé dans un millier de points de vente en France et en Russie, au Moyen-Orient, en Chine et en Italie. Ce n’est pas un parfum de plus, assure-t-on à la direction de la maison. Dans un contexte de grande concurrence, le nouveau Galliano se distingue par une fragrance réellement créative, l’objectif de son lancement étant d’accéder à une nouvelle clientèle et de donner une plus large visibilité à la marque. Aujourd’hui, l’essentiel de l’activité est constitué par une ligne de vêtements très haut de gamme et une collection plus accessible lancée en 2007, à travers lesquelles John Galliano peut s’exprimer avec moins de contraintes que chez Dior. Pour l’an prochain, la maison Galliano annonce le lancement d’une ligne de lunettes, en partenariat avec le groupe Marcolin, et de montres avec Morellato, en plus d’accélérer son expansion géographique. Plus de 50 % des ventes sont déjà réalisées hors de France dans un réseau de quelque 1 000 points de vente multi-marques. La société veut maintenant se doter de magasins en propre. Après Paris et Dubaï, quatre sont programmés en Arabie saoudite, au Koweït, au Qatar et à Shanghai. Et l’an prochain à Moscou.
C’est un flacon du plus pur gothique, en cristal améthyste avec un mouvement drapé inspiré de Boldini, peintre du XIXe siècle. Le contenu, on n’en dit rien, sinon que le célèbre directeur artistique de la maison Dior, qui exploite aussi sa propre griffe, s’est impliqué personnellement dans son élaboration. Avec l’espoir d’obtenir autant de succès que Thierry Mugler...