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Actualités - CHRONOLOGIE

Inauguration Beyrouth à nouveau à l’heure du livre francophone Zéna ZALZAL

Le XVe Salon francophone du livre de Beyrouth a ouvert ses portes, hier, au BIEL où il se tiendra jusqu’au 2 novembre. Inauguré par le ministre de la Culture, Tammam Salam, représentant le président Michel Sleiman, le ministre d’État chargé de la Réforme administrative, Ibrahim Chamseddine, représentant le président du Conseil, et le député Nabil de Freige, représentant le président de l’Assemblée, en présence d’une foule de personnalités politiques et culturelles, dont les ambassadeurs de France, de Suisse et de Belgique, le XVe Salon francophone du livre de Beyrouth donne à nouveau rendez-vous, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 2 novembre au BIEL, « à tous ceux qui sont animés d’une même passion pour la culture, et pour la culture francophone en particulier », pour reprendre les mots de l’ambassadeur André Parant. Dans son mot de circonstance, l’ambassadeur de France a exprimé son bonheur de voir ce Salon renaître, « sans pouvoir m’empêcher, en outre, d’y voir, pour le Liban, un signe d’espoir dans un avenir plus apaisé et plus fraternel ». Il a également mis l’accent sur « l’engagement de la France, qui a invité cette année une délégation sans précédent, forte d’une quarantaine d’auteurs », et sur « la vitalité de la francophonie libanaise dont le succès de ce Salon constitue la preuve la plus évidente ». Abondant dans le même sens, le ministre de la Culture a réitéré l’attachement du Liban à la langue française, tout en dénonçant la régression de la lecture et en appelant les divers intervenants culturels du pays à tout mettre en œuvre pour la contrer. « Le livre et le français occupent une place d’honneur cette année au ministère de la Culture », a-t-il affirmé en rappelant, notamment, la désignation du Liban par l’Unesco comme capitale mondiale du livre en 2009. S’exprimant au nom du syndicat des importateurs de livres qu’il préside, Maroun Nehmé a invité le ministre de la Culture, chargé également de la francophonie, « à construire avec le syndicat des importateurs de livres une politique sauvegardant la diversité des supports culturels et à ratifier l’accord de Florence de 1950 pour la libre circulation des produits culturels ». Il a également appelé « les éditeurs du Nord à accompagner les éditeurs du Sud dans leur conquête du marché mondial de la francophonie sous forme de partenariat, coédition et coproduction. L’édition francophone locale n’est pas l’ennemie de l’importation, elle en est le complément, comme l’atteste ce salon… ». Renouant donc avec les jours fastes, ce Salon (organisé, rappelons-le, cette année par le syndicat des importateurs de livres en collaboration avec Promofair et avec le soutien de l’ambassade de France), déploie, sur 3 500 m2, et avec le concours d’une soixantaine d’exposants, une multitude d’ouvrages francophones, allant du roman aux essais, en passant par les encyclopédies, les guides pratiques, les beaux livres, la presse universitaire et les médias (dont le stand de L’Orient-Le Jour), les ouvrages scientifiques, de jeunesse, la bédé… Articulé autour d’un espace Agora central (où se tiendront, en partie, les rencontres avec les auteurs invités – 150 au total !) et dominé par les trois grands stands d’Antoine, de Virgin et de la Librairie Stéphan, ainsi que par des libraires bien connus de la place, à l’instar de la Librairie Orientale ou de la librairie El-Bourj, le Salon n’en offre pas moins une palette d’éditeurs indépendants. Impossible de les citer tous, mais on signale néanmoins : les éditions Geuthner (réédition de livres anciens sur l’Orient), Dar an-Nahar (qui se consacre à la (re)découverte des belles plumes libanaises francophones), Tamyras (une jeune maison qui publie de jeunes auteurs libanais et qui a par ailleurs soigné le décor de son espace au Salon)… Et dans un registre à part : les éditions Actes Sud, invité d’honneur de cette XVe édition. Sans oublier les stands des pays francophones : celui de la Mission culturelle française au Liban met en évidence le travail de traduction du français vers l’arabe grâce à un portail Internet Tradarabe et ceux particulièrement foisonnants de l’Association suisse des diffuseurs, éditeurs et libraires (ASDL), et de Belgique Wallonie-Bruxelles, ainsi que le très beau stand, en bleu, blanc, rouge et gris, de « L’Union des Français de l’étranger ». Et si la musique n’est plus dans son intitulé, elle reste quand même présente au salon avec le coin disquaire, dont celui de la CD-Thèque. Il est évidement impossible d’énumérer, dans ces colonnes, l’ensemble des exposants, encore moins la liste des manifestations prévues au cours de ces dix jours de fête du livre francophone. Pour avoir l’intégralité du programme du salon, consulter le site suivant : www.salondulivrebeyrouth.com
Le XVe Salon francophone du livre de Beyrouth a ouvert ses portes, hier, au BIEL où il se tiendra jusqu’au 2 novembre.
Inauguré par le ministre de la Culture, Tammam Salam, représentant le président Michel Sleiman, le ministre d’État chargé de la Réforme administrative, Ibrahim Chamseddine, représentant le président du Conseil, et le député Nabil de Freige,...