Rechercher
Rechercher

Actualités

Ski Sölden accueille samedi la première étape de la saison

La route des Mondiaux de Val-D’Isère commence au Tyrol ce week-end. La première étape de la saison de Coupe du monde de ski alpin sera disputée à Sölden, où tentera de briller ce week-end l’équipe de France emmenée par son nouveau leader Jean-Baptiste Grange. Oubliée la déception de mars dernier, quand le Français avait laissé échapper le globe de cristal du slalom au profit de l’Italien Manfred Mölgg. À 24 ans, le skieur de Valloire (Savoie), auteur de quatre victoires en Coupe du monde, revient avec l’appétit aiguisé de celui qui s’est fait voler son festin. Trop juste sur les épreuves de vitesse, le Français sait qu’il ne peut faire le poids au classement général avec des skieurs tout virage, comme le Norvégien Aksel Lund Svindal ou l’Américain Bode Miller, les deux derniers vainqueurs du grand globe, mais entend bien rivaliser dans les épreuves techniques. « Ce sera slalom, combiné, mais aussi géant. Sur quelle discipline je jouerai le globe ? Normalement, ça devrait tendre vers le slalom parce que c’est ma discipline préférée et là où je réussis le mieux. Maintenant, j’ai aussi de gros objectifs dans les deux autres », souligne Jean-Baptiste Grange. Il aura l’occasion de montrer ses nouvelles ambitions en géant dès dimanche, à Sölden, avant de se réattaquer au slalom à Levi en Finlande, l’étape suivante prévue mi-novembre. Après s’être imposé à Kitzbühel (Autriche) et Wengen (Suisse), deux stations mythiques du circuit, Grange rêve d’être le roi de Schladming (Autriche) fin janvier, où il reste sur une place de dauphin de l’Autrichien Mario Matt. « J’ai vraiment envie de gagner à Schladming car autant Kitzbühel est La Mecque du ski, autant Schladming est La Mecque du slalom », fait-il valoir. « Et de gagner aussi en France, et de préférence pendant les championnats du monde », ajoute le médaillé de bronze des Mondiaux 2007 à Are (Suède). Si Grange représente la plus grande chance de médailles françaises depuis le retrait d’Antoine Dénériaz, champion olympique de descente, d’autres rêvent aussi de gloire à Val-D’Isère (2-15 février), lors des premiers championnats du monde organisés dans l’Hexagone depuis ceux de Chamonix (Haute-Savoie) en 1962. « Ça crée une bonne émulation dans tous nos groupes », constate le directeur technique du ski alpin Yves Dimier. Pour pouvoir être de la fête, il faudra figurer parmi les quatre meilleurs Français dans l’une des cinq disciplines à la fin du mois de janvier, quand les deux tiers de la saison de Coupe du monde sont déjà écoulés. Le géantiste Cyprien Richard, seul autre Français à être monté sur un podium de Coupe du monde la saison dernière, et Julien Lizeroux, régulièrement dans les dix premiers en slalom, sont bien placés. D’autres pourraient se transcender, comme Ingrid Jacquemod, l’éternel espoir de Val-D’Isère, qui a passé désormais le cap de la trentaine, et la jeune et audacieuse Tessa Worley, 19 ans, qui a fini sa première saison de Coupe du monde dans les 15 meilleures du classement du géant. Après une saison mitigée, occultée par la révélation Grange, quelques petits changements ont été réalisés dans les équipes : côté messieurs, le groupe vitesse a été resserré d’une dizaine à six skieurs, et côté dames, un groupe vitesse-géant regroupant huit skieuses a été mis au point pour favoriser la polyvalence, sur le modèle de ce qui se fait chez les hommes depuis plus d’un an.
La route des Mondiaux de Val-D’Isère commence au Tyrol ce week-end.

La première étape de la saison de Coupe du monde de ski alpin sera disputée à Sölden, où tentera de briller ce week-end l’équipe de France emmenée par son nouveau leader Jean-Baptiste Grange.
Oubliée la déception de mars dernier, quand le Français avait laissé échapper le globe de cristal du...