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Juventus-Real Madrid : l’une doute, l’autre pas

La Juventus, qui n’a plus gagné un match depuis un mois, affronte au plus mauvais moment le Real Madrid, qui, à l’inverse, se déplace à Turin fort de sept succès au cours de ses huit dernières rencontres, ce soir lors du sommet de la 3e journée (gr. H) de la Ligue des champions. Dans un groupe où les deux autres équipes – le Zenit Saint-Pétersbourg et le BATE Borisov – évoluent un ton en dessous, ce match n’est pas forcément décisif. Mais, à n’en pas douter, l’éventuel vainqueur effectuera un grand pas vers la qualification pour les huitièmes. À l’inverse du championnat où elle a dégringolé à la 12e place après deux nuls puis deux défaites – la dernière en date samedi à Naples (2-1) –, la Juventus demeure encore dans le bon tempo en Ligue des champions après avoir vaincu le Zenit (1-0) et fait nul face au BATE (2-2) à Minsk. Toutefois, en ces temps de disette – la dernière victoire remonte au 21 septembre –, le Real, qui a gagné contre les deux clubs de l’Est (BATE 2-0, Zenit 1-2), s’annonce comme un morceau particulièrement indigeste. Face à la meilleure attaque de Liga (20 buts après sept journées) conduite par Van Nistelrooy et ses 59 buts en Coupes d’Europe, les Turinois risquent déjà de souffrir en défense, un secteur où leurs erreurs, au marquage et à la relance, ont permis aux Napolitains de marquer leur deux buts samedi. Heureusement pour eux, Legrottaglie, qui était blessé, doit faire son retour dans l’axe auprès de Chiellini, imité par le milieu récupérateur Sissoko, qui était pour sa part suspendu. « Y croire » « Ce n’est pas un moment facile, mais il n’y a pas de crise, assurait samedi l’entraîneur Claudio Ranieri. C’est logique, une défaite de ce genre (contre Naples) pèse avant la Ligue des champions. Mais on doit continuer à travailler, à y croire. » Mais le souci majeur des Bianconeri, qu’ils y croient ou pas, c’est que trop de joueurs, et non des moindres, sont sur le flanc, notamment le gardien Buffon, les milieux Zanetti, Poulsen et Camoranesi (sans compter l’attaquant Trezeguet qui ne reviendra pas avant 2009). Dans ces conditions, les deux seuls représentants sur pied de la « vieille garde », Nedved et le capitaine Del Piero, voient leurs responsabilités accrues. Le club madrilène, 2e ex aequo de Liga (5 victoires, 1 nul et 1 défaite lors de la 1re journée), n’a pas autant de soucis même si deux milieux d’importance, Diarra et Guti, sont forfaits. En revanche, le rapide attaquant Robben effectue son retour après une blessure musculaire. Samedi, les Merengue se sont en tout cas mis dans de bonnes dispositions en remportant le derby contre l’Atletico (1-2) grâce à un but de Van Nistelrooy dès la première minute puis à un penalty transformé dans les derniers instants par Higuain (90+7). Un derby brûlant, c’est également ce qui attend la Juventus samedi face au Torino. Assurément, elle l’aborderait de la meilleure des manières en battant le Real.
La Juventus, qui n’a plus gagné un match depuis un mois, affronte au plus mauvais moment le Real Madrid, qui, à l’inverse, se déplace à Turin fort de sept succès au cours de ses huit dernières rencontres, ce soir lors du sommet de la 3e journée (gr. H) de la Ligue des champions.
Dans un groupe où les deux autres équipes – le Zenit Saint-Pétersbourg et le BATE Borisov...