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Actualités - CHRONOLOGIE

Formule 1 Un GP de Chine aux courbes généreuses

Quelques jours après avoir quitté le circuit du mont Fuji, le plateau de formule 1 poursuit sa tournée en Asie à Shanghai où sera disputée dimanche l’avant-dernière manche du championnat. Si le Grand Prix de Chine connaîtra sa cinquième édition, les pilotes restent toujours aussi admiratifs devant les installations du circuit. « À chaque fois qu’on vient ici, on est impressionné par la taille du paddock et des tribunes, reconnaît l’Allemand Nick Heidfeld (BMW). C’est quelque chose d’unique. » Pour sa première course sur cette piste, Timo Glock (Toyota) s’attend à en prendre plein la vue : « Les installations sont incroyables. Tout est tellement énorme et moderne, mais la piste en elle-même est un peu piégeuse. » Première caractéristique du circuit : une série de virages inhabituellement longs, notamment à la fin de la ligne devant les stands, où les monoplaces déboucheront à plus de 300 km/h. « Les trois premiers virages sont parmi mes préférés dans le calendrier », lance Heidfeld. « La section la plus intéressante est la grande courbe à droite qui enchaîne sur une grande courbe à gauche au bout de la ligne droite des stands, raconte le directeur technique de BMW Willy Rampf. Les pilotes arrivent à très haute vitesse et sont ensuite constamment sur les freins. Cette partie est très exigeante pour les pneus. » « La longueur des virages 1 et 13, c’est quelque chose d’unique, estime Rubens Barrichello, vainqueur du premier Grand Prix à Shanghai en 2004. Cette combinaison de longues lignes droites et de virages à différentes vitesses en fait une piste très technique. » Le Brésilien connaît la recette pour réussir sur le circuit : « Pour réaliser un bon temps, il faut un très bon équilibre aérodynamique, une grosse vitesse de pointe pour les deux lignes droites et une bonne stabilité de la voiture. » L’autre enjeu concerne évidemment les possibilités de dépassement et sur le sujet les pilotes ne semblent pas inquiets : « La longue ligne droite offre la meilleure opportunité, estime Willy Rampf. Elle s’achève en épingle et la piste est très large à cet endroit, ce qui permet aux pilotes de prendre deux trajectoires différentes. » Autre paramètre, mais plus incertain : les conditions météorologiques. En 2007, la pluie avait accompagné le départ de la course et brouillé les choix de pneumatiques. Ross Braun, le patron de Honda, ne souhaite pas autre chose : « Les prévisions pour la semaine semblent mitigées, avec des risques d’averses pour le week-end. Cela pourrait réserver des surprises sur la piste, mais aussi un week-end passionnant. » Raikkönen accuse McLaren Depuis sa troisième place au Grand Prix du Japon, Kimi Raikkönen a officiellement et mathématiquement perdu son titre de champion du monde. Le Finlandais est donc forcément déçu, mais il est aussi en colère. L’objet de son courroux ? L’attitude de McLaren, coupable selon lui de sa défaite sur le circuit du mont Fuji. En effet, en début de course, Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) a raté son départ et tassé le pilote Ferrari au premier virage, un incident qui a empêché le Finlandais de se battre pour la victoire. Ce qui l’irrite fortement, et lui laisse penser que les Flèches d’argent l’ont délibérément écarté : « J’étais devant tout le peloton, comme prévu. Quand on entre dans le premier virage devant tout le monde, on est censé en sortir à la même position. J’ignore complètement ce que les pilotes derrière moi avaient dans la tête, mais ils ont freiné si tard qu’il était impossible d’éviter la collision. Il s’agit d’une erreur inexplicable de la part des deux pilotes McLaren qui m’ont exclu de la bataille pour la victoire. Si j’avais réussi à sortir indemne de ce premier virage, j’aurais gagné la course. » Désormais largué pour la course au titre, Raikkönen veut maintenant aider Felipe Massa et la Scuderia à gagner les titres, avant de penser à la saison prochaine : « Il est vrai que le résultat de dimanche est un sayonara au titre, je savais depuis Spa qu’il n’y avait plus beaucoup d’espoir (...), mais je tenterai d’être sacré de nouveau la saison prochaine. Je sais comment on devient champion du monde. Maintenant, l’objectif est la Chine. Shanghai est un circuit très exigeant que j’aime bien. J’y ai gagné l’an passé. Notre objectif est un doublé Ferrari. Je ferai tout mon possible pour aider Felipe et l’écurie à obtenir ce résultat. »
Quelques jours après avoir quitté le circuit du mont Fuji, le plateau de formule 1 poursuit sa tournée
en Asie à Shanghai où sera disputée dimanche l’avant-dernière manche du championnat.
Si le Grand Prix de Chine connaîtra sa cinquième édition, les pilotes restent toujours aussi admiratifs devant les installations du circuit. « À chaque fois qu’on vient ici, on est...