Un acteur noir américain comme président au cinéma favorisera-t-il l’avènement de Barak Obama ? Telle est la question que s’est posée Charles Atangana (AEM) et qu’on se pose aujourd’hui. Si Hollywood affirme avoir montré le chemin ou tout au moins rendu probable l’hypothèse de l’élection d’un Noir comme président des États-Unis, la...
Actualités - OPINION
Entre parenthèses De Hollywood à la Maison-Blanche ?
le 16 octobre 2008 à 00h00
de Colette KHALAF
Un acteur noir américain comme président au cinéma favorisera-t-il l’avènement de Barak Obama ? Telle est la question que s’est posée Charles Atangana (AEM) et qu’on se pose aujourd’hui. Si Hollywood affirme avoir montré le chemin ou tout au moins rendu probable l’hypothèse de l’élection d’un Noir comme président des États-Unis, la réalité semble en effet rattraper la fiction, illustrée d’abord par le jeune Sammy Davis Jr, âgé de 7 ans, dans une comédie hollywoodienne en 1993 avec le titre Rufus Jones for President, ou Morgan Freeman en 1998 dans le rôle de président dans Deep Impact. Une union sacrée et une sacrée union. Ainsi, si les acteurs ont toujours lorgné la Maison-Blanche, ce qui a réussi à certains, comme Ronald Reagan, les histoires de cette grande dame ont inspiré tous genres de scénarios. Qui se nourrit effectivement de l’autre ?
Si j’étais président… chantait Gérard Lenorman. Et si, par simple élucubration de l’esprit, on se mettait à voter pour les acteurs qui ont incarné des présidents réels ou fictifs à l’écran, qui choisirait-on ? Serait-ce le beau et musclé Harrisson Ford qui, à son corps défendant, sauve Air Force One et toute l’Amérique ? Troquerait-on la sagesse de Robert Duvall dans Ike ou le minimalisme d’Anthony Hopkins dans Nixon pour le physique de Tom Selleck dans le même Ike en 2004, ou la stature de Frank Langella dans Frost/Nixon en 2008 ?
Irait-on à répéter la même expérience fâcheuse républicaine en votant pour Bush (2008) alias Josh Brolin (film d’Oliver Stone qui sort actuellement en France) ou préférerait-on le démocrate Martin Sheen campant dans ses mini-séries télévisées un formidable Kennedy ?
Par ailleurs, beaucoup d’acteurs ont incarné des présidents fictifs. Dans West Wing, le même Martin Sheen campait le personnage de Josiah Bartlet, un président malade, alors que Michael Douglas avait une aventure avec Mrs Wade.
Et que dire de Dennys Haysbert dans la série 24, cet acteur qui a eu les votes de cœur de millions de spectateurs ? Ce comédien charismatique aurait-il en fin de compte préparé l’inconscient collectif américain à recevoir Barack Obama ?
de Colette KHALAF
Un acteur noir américain comme président au cinéma favorisera-t-il l’avènement de Barak Obama ? Telle est la question que s’est posée Charles Atangana (AEM) et qu’on se pose aujourd’hui. Si Hollywood affirme avoir montré le chemin ou tout au moins rendu probable l’hypothèse de l’élection d’un Noir comme président des États-Unis, la...
Un acteur noir américain comme président au cinéma favorisera-t-il l’avènement de Barak Obama ? Telle est la question que s’est posée Charles Atangana (AEM) et qu’on se pose aujourd’hui. Si Hollywood affirme avoir montré le chemin ou tout au moins rendu probable l’hypothèse de l’élection d’un Noir comme président des États-Unis, la...
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