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Actualités - CHRONOLOGIE

Correspondance Une nouvelle galerie libanaise à Paris

Paris, Carole DAGHER Grande inauguration de la galerie Charles Sakr sur le Quai Voltaire au son des violons et sous les auspices de Jacques Chirac et de Nazek Hariri. « Un art qui a de la vie ne reproduit pas le passé, il le continue. » C’est dans l’esprit de cette maxime d’Auguste Rodin, figurant en exergue de l’élégant carton d’invitation, que s’est placée la flamboyante inauguration de la nouvelle galerie Charles Sakr, en présence d’un aréopage de personnalités du monde de l’art et des antiquités, de la politique et des affaires, tous venus de Paris, mais aussi de Londres et de Beyrouth. C’est au 7 Quai Voltaire que se décline désormais la passion de cet antiquaire pour l’art italien, passion qu’il partage avec son épouse Katia et qui les a amenés à élargir leur horizon et à traverser le Pont du Carrousel pour s’installer dans cet emplacement privilégié, face à la Seine. Du Louvre des Antiquaires où Charles Sakr a toujours son enseigne, au Quai Voltaire où il ramène d’Italie les meubles, sculptures, tableaux et objets d’art des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, le chemin aura duré vingt ans. Charles Sakr explique son engouement pour l’art italien par le fait que « la créativité de cet art est illimitée et son éclat unique. » « L’artiste italien a toujours donné libre cours à la structure ornementale, image de marque de la noblesse et du clergé de l’époque. Mais cette structure a su garder toute sa simplicité malgré le côté recherché des motifs utilisés », précise-t-il. Sous un ciel mouillé d’automne, un dais blanc dressé devant la devanture de la galerie, gardé par quatre pharaons, et des bulles de couleur lancées en permanence par une machine à bulles et auréolant l’entrée de la galerie d’une ambiance festive, un orchestre de violonistes accueille les invités au son d’une sonate de Chopin, tandis que Katia Sakr reçoit les amis avec enthousiasme et empressement, aux côtés de son époux et de ses parents, André et Rollie Kamel. La musique s’emballe à l’arrivée de Mme Nazek Hariri, accompagnée de sa fille Hind et de Joumana et Nizar Dalloul. Quelques instants plus tard, c’est l’illustre voisin du Quai Voltaire, le président Jacques Chirac, qui fait une entrée remarquée. Placée sous leurs auspices, l’inauguration a officiellement lieu lorsque M. Chirac et Mme Hariri coupent le ruban d’or à l’entrée et que les convives sont invités à découvrir les trésors italiens de la galerie. Là, tout est « luxe et volupté », et les personnes présentes qui ont défilé durant plus de quatre heures ont pu s’attarder devant les multiples œuvres d’art savamment exposées, dans un décor de fleurs tout aussi artistique. Il en fut ainsi pour M. Chirac et Mme Hariri qui ont notamment admiré et commenté la sculpture en bronze à patine brune du Penseur (école belge du XIXe), sous les flashes des caméras et des appareils photos. Si le monde de l’antiquité était représenté par des connaisseurs et des professionnels, tels que Patrick von der Vorst, « head of department furniture » de Sotheby’s à Londres, le « tout-Beyrouth parisien » marquait sa présence en force. On reconnaissait ainsi, parmi les personnes présentes, le couturier Élie Saab, l’ancien ministre Farès Boueiz, M. Adnan Kassar, M. et Mme Basile Yared et M. Raymond Najjar.
Paris, Carole DAGHER

Grande inauguration de la
galerie Charles Sakr sur le Quai Voltaire au son des violons et sous les auspices de Jacques Chirac et de Nazek Hariri.

« Un art qui a de la vie ne reproduit pas le passé, il le continue. » C’est dans l’esprit de cette maxime d’Auguste Rodin, figurant en exergue de l’élégant carton d’invitation, que s’est...