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Actualités - CHRONOLOGIE

Une décision « historique symbolique », estime une source onusienne New York, de notre correspondante aux Nations unies, Sylviane ZEHIL

La décision prise mardi par le président syrien Bachar el-Assad de publier un décret établissant, pour la première fois, des relations diplomatiques complètes avec le Liban n’a pas provoqué une réaction immédiate de la part du secrétaire général de l’ONU qui a toujours œuvré en ce sens depuis le début de son mandat, en janvier 2007. Ban Ki-moon, qui se trouve à Genève pour participer à la conférence internationale sur la Géorgie, sera de retour sous peu à New-York. « Nous n’avons toujours pas de réaction », a indiqué à L’Orient-Le Jour son porte-parole, Farhan Haq, qui a précisé sur ce plan : « Comme vous le savez, le secrétaire général a, à maintes reprises, déclaré que la normalisation des relations entre la Syrie et le Liban était importante. Nous nous attendons à plus d’informations sur ce sujet dès demain (aujourd’hui). » Y aurait-il une relation entre cette annonce et la réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient, le 22 octobre, sachant qu’il sera question du Liban, sans compter la publication du rapport du secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, prévue le 20 octobre ? « Il est certain que le nouveau rapport 1559 reflètera ce nouveau progrès réalisé », a indiqué à L’Orient-Le Jour une source diplomatique arabe. Une autre source diplomatique onusienne a rappelé à L’Orient-Le Jour les conditions mises en place par la résolution 1680 du Conseil de sécurité du 17 mai 2006 qui demande que « soient intégralement appliquées toutes les clauses de la résolution 1559 (2004), exprimant son ferme attachement à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues. » Pour cette source, c’est un « premier pas symbolique qui ne va pas changer dramatiquement ni la situation ni les relations entre les deux pays ». En tout état de cause, la source onusienne susmentionnée relève que le décret publié hier sur l’établissement des relations diplomatiques constitue « un pas de plus dans l’application des résolutions 1680 et 1559 ». Un autre grand « pas important » reste à faire notamment dans la délimitation de la frontière commune entre Damas et Beyrouth qui « contribuerait ainsi à la stabilité de la région ». Aussi le gouvernement syrien devrait prendre « des mesures pour empêcher l’introduction d’armes en territoire libanais. Nous n’avons constaté aucun pas concret dans ce sens », a affirmé la source onusienne. Et de souligner que « la Syrie ne fera pas beaucoup de concessions avant de savoir comment les choses évolueront avec la nouvelle administration américaine ».
La décision prise mardi par le président syrien Bachar el-Assad de publier un décret établissant, pour la première fois, des relations diplomatiques complètes avec le Liban n’a pas provoqué une réaction immédiate de la part du secrétaire général de l’ONU qui a toujours œuvré en ce sens depuis le début de son mandat, en janvier 2007. Ban Ki-moon, qui se trouve à Genève pour...