En bref

Plus de 200 médecins, menacés de mort, arrêtent de travailler Plus de 200 médecins de Kerbala, dans le sud de l’Irak, ont arrêté d’exercer pour protester contre les menaces de mort qu’ils reçoivent après l’échec d’opérations chirurgicales, a indiqué hier, à l’AFP, Ali Abou Tahine, le président de l’Association des médecins de Kerbala. Ces médecins, qui travaillent également dans le plus grand hôpital public de Kerbala (110 km au sud de Bagdad), refusent de reprendre le travail tant que le gouvernement n’assurera pas leur sécurité. Les médecins ont présenté au gouvernement irakien une liste de cinq revendications, dont une demande de protection de la police et la qualification de « terrorisme » pour les menaces de mort. L’ambassadeur de Syrie prend ses fonctions à Bagdad Le nouvel ambassadeur de Syrie en Irak a pris ses fonctions hier à Bagdad, a annoncé dans un communiqué le ministère irakien des Affaires étrangères. Nawaf Farès a présenté ses lettres de créance au ministre des Affaires étrangères Hoshyar Zebari, indique ce communiqué. À cette occasion, le ministre Zebari a « confirmé que l’Irak veut renforcer ses relations avec la Syrie et renouveler leur coopération dans l’intérêt des deux pays (...) », selon le texte. Il s’agit du premier ambassadeur de Syrie à Bagdad depuis près de trois décennies, les deux pays ayant rompu leurs relations diplomatiques depuis 1980. Le rapprochement entre Damas et Bagdad a été amorcé à la fin du régime de Saddam Hussein renversé en avril 2003 par une coalition américano-britannique. La Syrie et l’Irak avaient annoncé fin 2006 la normalisation complète de leurs relations. Les États-Unis dénoncent le rôle qu’ils prêtent à la Syrie dans la violence en Irak.