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Nobel de la paix Pleins feux sur les droits de l’homme en Chine ou Russie?

Le prix Nobel de la paix pourrait consacrer un militant des droits de l’homme en Chine ou en Russie pour mettre en lumière les manquements de ces deux pays en la matière, estiment des experts à quelques jours de l’annonce officielle, le 10 octobre. Au jeu forcément aléatoire des pronostics – les noms des 197 candidats demeurent secrets –, le dissident chinois Hu Jia et l’avocate tchétchène Lidia Ioussoupova sont considérés comme de solides prétendants en cette année où l’on fête le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Dix-neuf ans après celui accordé au dalaï-lama, un prix accordé à Hu Jia serait une piqûre de rappel pour inviter le régime chinois à tenir ses engagements en matière de droits de l’homme après les JO de Pékin. Défenseur des droits de l’homme, de l’environnement et des victimes du sida, Hu Jia purge une peine de trois ans et demi de prison pour tentative de subversion du pouvoir de l’État. Les cinq membres du comité, totalement indépendants, pourraient aussi tourner leur attention vers la Russie en récompensant par exemple Lidia Ioussoupova, selon Janne Haaland Matlary, professeure de politique internationale à l’Université d’Oslo. « La politique intérieure russe est loin d’être démocratique, loin de respecter les droits de l’homme », explique-t-elle, renforcée dans ses convictions par le recours à la force armée contre la Géorgie en août. Ancienne responsable de l’ONG russe Memorial à Grozny, Lidia Ioussoupova a largement documenté les violations des droits de l’homme commises de part et d’autre en Tchétchénie, contribuant ainsi à faire condamner la Russie par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). D’autres noms circulent tels le bonze Thich Quang Do, promoteur de la démocratie au Vietnam, l’opposant zimbabwéen Morgan Tsvangirai, qui a fait plier le président Robert Mugabe sans recourir à la violence, l’ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt ou le dissident cubain Oswaldo Paya.
Le prix Nobel de la paix pourrait consacrer un militant des droits de l’homme en Chine ou en Russie pour mettre en lumière les manquements de ces deux pays en la matière, estiment des experts à quelques jours de l’annonce officielle, le 10 octobre. Au jeu forcément aléatoire des pronostics – les noms des 197 candidats demeurent secrets –, le dissident chinois Hu Jia et...