Un peu plus de... De l’art d’être une pouf(iasse) De Médéa Azouri HABIB

Mariah Carey n’a rien compris. Mais alors vraiment rien. Être une pouffe est une manière de vivre, un style de vie à part, une philosophie que très peu de femmes et d’artistes ont su adopter correctement. Être une pouffe. Une vraie de vraie, une véritable garce qui fait tomber les hommes, une pouffe qui se réveille pouffe, mange pouffe et dort pouffe, c’est tout un art. Être une pouffe, c’est être jolie, sexy, habillée griffée, un it bag à la main et dire à Elton John que c’est un vieux chnoque (dixit Lily Allen). Ce qui est loin d’être le cas de Mariah Carey qui est passée du stade de la chanteuse à minette aux 7 octaves à la guimauve ultravulgaire, qui chuinte au lieu de chanter, une sorte d’ersatz de la pieuvre dans The Little Mermaid. Loin d’être lascive, l’interprète de… euh… bref, l’ex-femme de Sony est devenue une espèce de truc visqueux et brillant qui prend son mari pour un porte-parapluie. Et ce qui est triste dans tout ça, c’est que Mariah Carey est persuadée d’être une bombe. Eh ben non. Raté pour toi Mariah, mais tu es loin, bien loin derrière Beyoncé ou Rihanna. Elles sont de vraies bombes légèrement pouffes, elles. Rihanna surtout. Mariah Carey, tu es plutôt dans la catégorie Céline Dion. Eh oui, il y a une catégorie Céline Dion. Cette espèce de « wanna be  pouffe – antipathique – maniérée – qui croit qu’elle est belle – qui a plein de chaussures – et qui nous “insupporte” ». C’est la pire famille des chanteuses. Pire même que la famille trash, menée en grande pompe par Amy Winehouse. Alors Mariah Carey, arrête s’il te plaît. Laisse ça à Victoria Beckham ou à Sienna Miller, qui sont de bonnes pouffes et qui ne font pratiquement rien à part d’être des poufiasses bien habillées, bien accompagnées et ultraphotographiées. Laisse ça à une Jennifer Lopez ou à une Madonna – quoique Madonna va bientôt finir dans le même dortoir que Céline Dion si elle continue comme ça – et même à une Paris Hilton. Quant à toi Céline Dion… quant à toi. À genoux, on te supplie, on te conjure, on t’implore de te taire et surtout d’arrêter de nous gonfler. Cesse de ne parler que de toi dans les interviews, de ta famille et de ton R’né. Cesse d’être aussi empruntée et arrête de pleurer à chaque fois que tu entames un morceau. Arrête d’écarter les jambes sur scène, tu n’es pas Johnny Hallyday, et arrête de te taper la poitrine et d’en sortir des sons atroces ! Céline, les années ont passé… pourquoi n’as-tu jamais songé à t’arrêter ? La laaaa. C’est contagieux. Même Carla Bruni s’est cassée les dents. Oui oui, elle a assuré une belle promo lors de la sortie de Comme si de rien n’était, elle a souri aux photographes, laissé sa mèche caresser ses yeux noisettes écarquillés – d’ailleurs pourquoi elle a toujours les yeux écarquillés ? Trop de botox peut-être – elle a susurré ses mots d’amour de sa voix sensuelle chez Drucker, Denisot et sur la BBC, mais son album n’a pas décollé. Fini le temps où Carla était une égérie bobo, une mangeuse d’hommes que les gens adoraient et qui raflait des Victoires de la musique. À trop dire « mon mari » par-ci par-là (comme Mélissa Theuriau par ailleurs), Carla Bruni a fini par exaspérer. Tout comme Céline Dion. Bon d’accord pas autant que la Québécoise, mais on y arrive à grand pas si elle continue comme ça. Carla et sa voix mielleuse ne séduit plus autant qu’avant, à part peut-être les Anglais qui rêvent de voir une nouvelle Lady Di arriver. Et entre nous, avant sa mort tragique, Diana nous tapait un peu sur le système, elle et sa tête toujours légèrement penchée et ses yeux de chien battu. L’art d’être une pouffe, c’est maîtriser à fond le système et surtout ne pas verser dans le too much. Parce qu’une fois la limite franchie, il est très dur de revenir en arrière. Regardez Bardot… Si Dieu créa la pouffe, Bardot l’a assassinée.