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Ibrahim Maalouf : sa plus belle histoire d’amour, c’est la musique Colette KHALAF

Pour présenter Diasporas, son premier album et projet personnel, le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf sera au Music-Hall demain dimanche à 20 heures. Dans les accords musicaux du sextet, Orient et Occident s’entrelacent sans aucune dissonance. « C’est la première fois que je viens jouer au Liban avec mon groupe. Je suis ému et surtout touché que Karim Ghattas (Liban Jazz) ait pensé à moi. » Un aveu fait en toute simplicité par Ibrahim Maalouf qui retrouve ce dimanche son pays natal. Cet artiste de 27 ans, qui parcourt le monde avec sa douce amie la trompette, a pourtant tardé à se lier d’amitié avec cet instrument « clinquant » qui, aujourd’hui, ne le quitte plus. « Mon père a étudié la musique et la trompette au Conservatoire de musique de Paris avec Maurice André, l’un des plus grands trompettistes classiques. Il a par la suite suivi une carrière classique et orientale, ce qui m’a permis de m’imprégner des deux cultures », avoue Maalouf. C’est à l’âge de 7 ans que le jeune garçon commence son initiation musicale. Souhaitant poursuivre des études d’architecture après son baccalauréat scientifique, il est cependant vite rattrapé par la musique. De l’interprétation à la composition Quarante ans après son père, Ibrahim Maalouf passe donc son concours d’entrée dans le même conservatoire, qu’il réussit brillamment. « Mais je n’ai aimé mon instrument, poursuit-il, qu’à l’âge de 23 ans, c’est-à-dire après seize ans de pratique. » On est immédiatement poussé à lui demander la raison. Question à laquelle il répond sans hésitation : « Cet instrument s’adapte aux personnalités fortes, un peu machistes, et bien que je sois une personne déterminée, je suis cependant timide. » Et Maalouf de poursuivre : « J’ai commencé à l’aimer lorsque j’ai réussi à explorer les différents champs qu’il me proposait. » « À présent, dit-il, la trompette fait partie de moi-même. » De Marcel Khalifé à Archie Shepp, en passant par Matthieu Chédid, Vincent Delerm ou Arthur H, et des confins de l’Afrique avec Toumania Diabaté, Amadou et Mariam, à la musique classique avec l’Orchestre royal de Belgique, Ibrahim Maalouf accompagne les plus grands. Également dans ses projets futurs, un opéra rock avec Sting au théâtre du Châtelet à Paris. Mais le jeune homme ne s’arrête pas là. Décidant un jour de ne plus être un simple interprète, le jeune musicien se met à la composition. Réinventant sa propre musique, qui traduit une double vision de la vie, l’artiste s’affirme dans le paysage musical. « L’attente de la reconnaissance professionnelle n’est certes pas indispensable pour être un bon musicien, tient à préciser Ibrahim Maalouf, mais cela fait quand même du bien. » Le musicien, qui dit aujourd’hui ne pas dissocier l’Orient de l’Occident « car ils sont deux en moi », sera demain dimanche à 20 heures au Music Hall.
Pour présenter Diasporas, son premier album et projet personnel, le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf sera au Music-Hall demain dimanche à 20 heures. Dans les accords musicaux du sextet, Orient et Occident s’entrelacent sans aucune
dissonance.
« C’est la première fois que je viens jouer au Liban avec mon groupe. Je suis ému et surtout touché que Karim Ghattas...