Hamilton attend une aide céleste

Lewis Hamilton va espérer une aide céleste, à défaut d’avoir obtenu le soutien de la justice terrestre, pour creuser l’écart sur Felipe Massa en tête du championnat du monde lors du Grand Prix de Singapour. Le Grand Prix de Singapour propose de nombreux défis aux pilotes, pas seulement en raison des éventuelles perturbations biologiques liées à un départ à 20h00, une première en F1. Depuis dimanche, de fortes pluies s’abattent systématiquement à la tombée de la nuit sur ce tracé urbain inédit, bordé de glissières métalliques. Les météorologues estiment à 50 % les chances de précipitation durant la course. Une telle perspective n’effraie pas Hamilton, particulièrement à l’aise sur les pistes détrempées comme l’ont encore prouvé ses performances à Monaco – autre circuit en ville – et à Spa. Outre son talent sous la pluie, le leader du championnat du monde peut compter sur une monoplace plus efficace que la Ferrari de son rival brésilien dans de telles conditions. Quand il pleut, les voitures de la Scuderia peinent à chauffer leurs pneus à la bonne température. Elles éprouvent aussi des problèmes de frein, comme l’a lui-même reconnu Luca Baldisserri, team manager de Ferrari, lundi durant l’audition de la FIA consacrée à l’affaire de Spa. Hamilton et McLaren espéreront probablement de la pluie dès samedi, jour des qualifications. Comme les autres tracés urbains à Monaco et Valence, le circuit de Singapour offre peu d’occasions de dépassement, et un départ en pole position peut s’avérer décisif. Massa a pour sa part enregistré son plus mauvais résultat de la saison – hors abandon – lors du Grand Prix de Grande-Bretagne début juillet. Dans la pluie et le vent, le Brésilien avait multiplié les tête-à-queue sur le circuit de Silverstone pour finir à la 13e place, très loin de Hamilton.