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Diplomatie Bush accuse la Syrie et l’Iran de soutenir le terrorisme

Dernier discours du président américain devant l’Assemblée générale de l’ONU. Le président américain, dont la présidence a été marquée par la « guerre contre le terrorisme », a appelé la communauté internationale à ne pas baisser la garde contre les régimes de Damas et Téhéran, ses bêtes noires au Proche-Orient. À quatre mois de la fin de son mandat, George W. Bush a affirmé, hier à l’ONU, que quelques pays comme la Syrie et l’Iran continuent de soutenir le terrorisme, mais ils sont de moins en moins nombreux et de plus en plus isolés dans le monde. « Comme l’esclavage et le piratage, le terrorisme n’a aucune place dans le monde moderne. » Il a également appelé l’ONU à « imposer des sanctions à la Corée du Nord et l’Iran ». « Il ne faut pas plier tant que nos peuples ne sont pas débarrassés de cette menace contre notre civilisation. » Six ans après avoir prévenu l’ONU qu’elle risquait de devenir « inutile » si elle refusait d’approuver la guerre en Irak, M. Bush a appelé l’organisation internationale à venir en aide à ce pays « quels que soient les désaccords que nous ayons eus » à ce sujet. M. Bush a également lancé l’une de ses critiques les plus virulentes à ce jour contre la Russie pour son opération militaire en Géorgie. « La Charte des Nations unies prévoit l’égalité des droits des États, qu’ils soient grands ou petits. L’invasion de la Géorgie par la Russie représentait une violation de cette phrase », a-t-il poursuivi. « Les jeunes démocraties dans le monde surveillent de près nos réactions à ce test », a-t-il noté, citant la Géorgie, l’Ukraine, le Liban, l’Afghanistan, le Liberia et l’Irak. Plus tôt, le président américain avait rencontré en marge de l’Assemblée générale le nouveau président pakistanais Asif Ali Zardari, à qui il avait présenté ses « plus profondes condoléances » après l’attentat suicide contre le grand hôtel Marriott d’Islamabad qui a fait au moins 60 morts samedi. Il a également téléphoné au dalaï-lama, le chef spirituel du bouddhisme tibétain, pour lui faire part de son inquiétude quant à son état de santé et lui exprimer sa « grande estime », a annoncé la Maison-Blanche.
Dernier discours du président américain devant l’Assemblée générale de l’ONU.
Le président américain, dont la présidence a été marquée par la « guerre contre le terrorisme », a appelé la communauté internationale à ne pas baisser la garde contre les régimes de Damas et Téhéran, ses bêtes noires au Proche-Orient. À quatre mois de la fin de son mandat, George...