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Actualités - OPINION

À vos marques Au clair de la lune… et des projecteurs

de Nadim MAKHOUL Le Grand Prix d’Italie nous a offert le plus jeune pôle-man et le plus jeune vainqueur en F1 grâce à la pluie et au talent de Sébastien Vettel. Le dimanche 28 septembre 2008, le Grand Prix de Singapour devrait être tout aussi spectaculaire. Non pas parce qu’il s’agit d’une nouvelle destination sur le calendrier de la FIA, mais surtout parce qu’il s’agit du premier Grand Prix de nuit de l’histoire de la formule 1. L’intérêt étant de permettre aux téléspectateurs européens de le suivre à une heure raisonnable et d’atténuer l’influence du climat tropical sur les hommes et la mécanique. Ce Grand Prix nocturne sera rendu possible grâce à un éclairage quatre fois supérieur à celui d’un stade de football. L’une des contraintes majeures et indispensables pour la sécurité est le non-éblouissement des pilotes malgré la puissance de l’éclairage. Tous les 32 mètres sur les 5 067 que compte ce circuit, un pylône haut de 10 mètres allumera la piste grâce à 8 projecteurs. Toujours dans un souci de sécurité, les drapeaux des commissaires de course seront remplacés par des panneaux lumineux (le circuit en compte environ 35). Pas moins de 12 générateurs seront nécessaires pour alimenter en électricité cette installation. Le circuit, installé provisoirement le long de la marina à l’occasion du Grand Prix, sera long de 5,2 kilomètres et comprendra 24 virages. S’y tiendra le troisième Grand Prix sur circuit urbain de la saison, avec le Grand Prix de Monaco, qui est au calendrier depuis 1929, et le Grand Prix d’Europe qui, pour la première fois, sera organisé en 2008 sur le circuit urbain de Valence. Le circuit sera prévu pour pouvoir accueillir environ 80 000 spectateurs. Il y a quelques années, une rumeur de projet d’organisation d’une course urbaine de F1 dans les rues de Beyrouth avait couru. Louable initiative qui mérite aujourd’hui d’être relancée. Mais par pitié, ne pensons pas à l’accueillir la nuit : une petite coupure d’électricité et les bolides lancés à une vitesse de plus de 300 km/h pourraient faire de sacrés ravages…
de Nadim MAKHOUL

Le Grand Prix d’Italie nous a offert le plus jeune pôle-man et le plus jeune vainqueur en F1 grâce à la pluie et au talent de Sébastien Vettel.
Le dimanche 28 septembre 2008, le Grand Prix de Singapour devrait être tout aussi spectaculaire. Non pas parce qu’il s’agit d’une nouvelle destination sur le calendrier de la FIA, mais surtout parce qu’il...