Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Être en règle Marié civilement en France, j’ai divorcé en 2001, en France. Pour enregistrer mon divorce au Liban, via le consulat (puisque mon mariage fut enregistré au Liban, via le consulat), il m’a fallu traduire en arabe ce qui fut rédigé en français (l’une des deux langues de ce pays supposé francophone) : première aberration. Enfin, il me faut donner procuration à un avocat au Liban pour simplement enregistrer auprès du moukhtar le divorce ; on m’annonce un coup global de 3 000 dollars, soit davantage que ce que m’a coûté mon divorce en France : deuxième aberration. Incroyable ! De quoi vous décourager d’être en règle. Nicolas ZAHAR En guise d’excuse à un ami Je compatis de tout cœur à l’aventure advenue à mon ami Alain Plisson et racontée dans L’Orient-Le Jour du 18 septembre. Je profite de ce billet pour lui redire toute mon affection. Cher Alain, dans ce pays que nous aimons de tout cœur, car nous y avons passé, malgré les années noires de la guerre, une vie heureuse, nous nous sommes habitués à ces policiers ou miliciens qui n’ont aucun respect pour les personnes d’un certain âge et qui pensent que malmener le citoyen est une façon de prouver son autorité. Nous espérons de tout cœur qu’une fois la situation stabilisée, nous pourrons, dans ce pays merveilleux, ouvrir une école de police où l’on enseignerait les règles de la bienséance et du respect humain. C’est avec nostalgie que nous nous rappelons l’époque où l’Italie avait envoyé au Liban une brigade pour donner aux policiers des leçons de conduite et de bonne conduite. Espérons en des jours meilleurs et en un vrai Liban qui aurait sa place parmi les nations les plus civilisées du monde. Appliquer la loi d’une façon ferme est sûrement une nécessité, mais les personnes vénérables, comme toi et moi, doivent quand même être traitées d’une façon particulière. C’est vrai qu’il n’en reste plus beaucoup dans notre pays. Mais nous croyons aux lendemains qui chantent. Nous avons la chance d’avoir un ministre de l’Intérieur qui est à la hauteur des circonstances. Espérons qu’un jour nos rêves deviendront réalité. Raymond NAHAS 1789 Non, le chiffre 1 789 n’est pas celui d’une résolution de l’ONU ni celui du dernier numéro gagnant du loto libanais. C’est simplement le numéro de notre cher ministère de l’Environnement, qui ne répond pas à vos appels lorsque vous avez une quelconque information sur la pollution, surtout sonore, qui étouffe de nos jours la capitale. Les chantiers poussent comme des champignons, produisant des bruits qui nous cassent les oreilles, sans oublier les embouteillages monstres, avec leur panoplie de klaxons, et les sirènes incessantes des cortèges de nos officiels. Si les sons audibles sont exprimés en décibels et deviennent dangereux pour l’oreille à partir de 85 dB(A) et douloureux à 120 dB(A), à l’instar du marteau-piqueur ou d’une tronçonneuse, que dire de ceux qui habitent surtout près de l’aéroport avec le décollage et l’atterrissage de chaque avion ? Il est donc temps que le ministère de l’Environnement soit, à l’instar d’autres pays, réceptif aux plaintes déposées auprès des commissariats de police et prêt surtout à identifier le coupable pour que les gens sentent un changement dans le comportement de la société et qu’on en finisse avec le refrain qui veut que les bruits ne soient qu’une fatalité de la modernité. Nazira A. SABBAGHA

Être en règle

Marié civilement en France, j’ai divorcé en 2001, en France. Pour enregistrer mon divorce au Liban, via le consulat (puisque mon mariage fut enregistré au Liban, via le consulat), il m’a fallu traduire en arabe ce qui fut rédigé en français (l’une des deux langues de ce pays supposé francophone) : première aberration.
Enfin, il me faut donner...