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Actualités - CHRONOLOGIE

Rapport La croissance du PIB pourrait être de 4 % en 2008

L’agence de notation Fitch a affirmé que la notation du Liban en termes de défaut de paiement de l’émetteur (IDR) à long terme en devises étrangère et locale est de B- associée à des perspectives stables. L’agence a aussi affirmé que la notation du Liban en termes de défaut de paiement à court terme en devises étrangères est de B avec une notation souveraine maximale de B-. Cité dans le Lebanon This Week, de Byblos Bank, l’agence a souligné que le Liban avait maintenu un historique impeccable en termes de services de la dette en dépit des chocs dont le pays a souffert depuis 2005. En plus, les facteurs importants qui ont soutenu cette notation sont la résilience de son économie et particulièrement celle de son système bancaire, un soutien de la communauté des pays donateurs et de la diaspora libanaises ainsi qu’une gestion sage des finances et de la dette publiques. L’agence a insisté sur le fait que malgré l’agression israélienne contre le Liban en juillet 2006 et dix-huit mois d’impasse politique entre forces loyalistes et opposition qui ont conduit à un arrêt du fonctionnement du gouvernement, la croissance du PIB pourrait dépasser cette année 4 % alors que les dépôts des non-résidents a augmenté de 23 % sur un an et les pressions du déficit budgétaire et de l’endettement ont baissé. L’agence Fitch a indiqué que les développements politiques positifs depuis la conclusion de l’accord de Doha ont augmenté les perspectives de mise en œuvre des réformes qui auraient dues être mises en place depuis longtemps. Mais elle a quand même mis en garde contre le fait que l’implantation de telles réformes demeurent un défi avec les élections parlementaires prévues en mai prochain. Elle a ajouté que la notation du crédit au Liban est soutenue par la diaspora libanaise à l’origine d’importants transferts de fonds vers le Liban et particulièrement vers les banques. Fitch a noté que le total des besoins en financement externe est bien en deçà des catégories médianes de B et BB quoique le déficit du compte courant puisse hausser à 13 % du PIB en 2008 et que le total des réserves aient atteint des pics et puisse continuer à enregistrer des hausses. Elle a rappelé que les banques libanaises détiennent 60 % de la dette publique et ont maintenu leur position dans les moments difficiles. Cela explique l’habilité du Liban à supporter la pression de la dette et à préserver son statut de créditeur extérieur. L’agence a souligné par ailleurs que le Liban est soutenu par un revenu par habitant élevé comparé à ses pairs et par un climat des affaires favorable. Fitch a ajouté que l’indexation de la livre au dollar a prouvé dans le temps sa solidité et qu’elle n’avait pas souffert de pressions durables en dépit de la hausse de l’inflation cette année.
L’agence de notation Fitch a affirmé que la notation du Liban en termes de défaut de paiement de l’émetteur (IDR) à long terme en devises étrangère et locale est de B- associée à des perspectives stables. L’agence a aussi affirmé que la notation du Liban en termes de défaut de paiement à court terme en devises étrangères est de B avec une notation souveraine maximale...