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Halte à la vente de terrains et d’immeubles aux étrangers

Monsieur le président de la République, C’est un cri d’alarme que je vous adresse aujourd’hui. Nous assistons depuis des années à de multiples tentatives de dislocation de la République, de son peuple, de ses communautés et de ses institutions. Le pays est ébranlé et vit à coups d’anesthésiants et de compresses. Entre-temps, un phénomène de démantèlement du patrimoine national s’opère dans la plus grande discrétion. Des étrangers sans identités définies achètent à tour de bras des terrains, des appartements et des biens immobiliers au Liban. Au train où vont les choses, un jour viendra où le Liban n’appartiendra plus aux Libanais. Ainsi, dans le cadre d’un programme de reconstruction de la nation dont nous vous soumettrons le projet dans les mois à venir, nous vous demandons, Monsieur le Président, de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour stopper cette hémorragie de vente de terrains aux étrangers consécutive à l’appauvrissement des citoyens en mal de ressources. Pour cela, nous vous proposons d’édicter deux lois : – La première interdisant à tout étranger, quel qu’il soit, d’acheter des propriétés au Liban. Désormais, les étrangers, tout comme en Grande-Bretagne ou en Suisse, ne seront autorisés qu’à louer, pour 10, 20, 30, 50 ou même 99 ans, des propriétés, terrains ou biens immobiliers au Liban. À l’échéance, ces biens reviendront à leurs propriétaires libanais initiaux ou à leurs héritiers. Mais la terre restera libanaise. – Cependant, il faudra prévoir une deuxième loi annexe à la première, qui concernerait les étrangers ayant déjà acquis, en toute propriété et conformément aux lois en vigueur actuellement, des biens au Liban. Ces derniers ne peuvent être dépouillés de leurs biens légalement acquis. Ils les conserveront donc jusqu’au jour où ils décideront de les vendre. À ce stade, ils ne seront autorisés à vendre leurs biens qu’à des Libanais exclusivement. Cette double législation nous permettra ainsi de reconstituer notre patrimoine immobilier national. Monsieur le Président, nous avons appartenu à une école politique, celle de feu Raymond Eddé, qui n’a jamais accepté de transiger sur le fondamental. Nous sommes sûrs que s’il était aujourd’hui parmi nous, il aurait approuvé notre démarche. Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l’expression de nos sentiments les plus respectueux. Antoine TUFENKJI Président du comité des amis de Raymond Eddé
Monsieur le président de la République,
C’est un cri d’alarme que je vous adresse aujourd’hui. Nous assistons depuis des années à de multiples tentatives de dislocation de la République, de son peuple, de ses communautés et de ses institutions. Le pays est ébranlé et vit à coups d’anesthésiants et de compresses.
Entre-temps, un phénomène de démantèlement du...