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Actualités - CHRONOLOGIE

Proche-Orient Olmert continue de plaider pour un accord de paix jugé impossible

Le chef du gouvernement israélien qui rencontre Abbas aujourd’hui craint que le prix de la paix ne devienne « insupportable ». Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, a continué de plaider hier pour la conclusion d’un accord de paix partiel avec les Palestiniens avant son départ, une hypothèse pourtant exclue par l’entourage du président palestinien, Mahmoud Abbas. Mis en cause dans des affaires de corruption, Ehud Olmert a promis de démissionner lorsque son successeur sera désigné à la tête du parti Kadima, dont les primaires ont lieu demain. Le chef du gouvernement israélien, qui doit s’entretenir aujourd’hui avec Abbas, a déclaré devant une commission parlementaire qu’Israël ne pouvait pas s’offrir d’attendre plus longtemps un accord sur les frontières d’un futur État palestinien. Dans le cas contraire, a-t-il expliqué, le prix à payer en termes de territoires, déjà « très élevé », pourrait devenir « insupportable ». Mais toutes les parties concernées ne donnent pas cher de son idée, étant donné l’hostilité affichée par Mahmoud Abbas à la conclusion d’un accord partiel. Un haut responsable palestinien a souligné que de « vraies divergences » subsistaient sur toutes les questions-clés, y compris celle des frontières. Ehud Olmert pourrait continuer de diriger un cabinet intérimaire le temps que soit formé un nouveau gouvernement, ce qui pourrait prendre des semaines ou des mois. Mais les responsables israéliens doutent fortement qu’il ait alors l’autorité suffisante pour engager Israël sur des concessions importantes. « C’est fini », dit l’un d’eux. Devant la commission de la Knesset, qui l’entendait à huis clos, Ehud Olmert a réaffirmé sa conviction qu’un accord pouvait être conclu avant l’expiration du mandat de George Bush à la Maison-Blanche en janvier 2009, comme le prévoyait au départ la conférence d’Annapolis de novembre dernier. « Il est possible d’arriver à s’entendre sur les frontières, la sécurité, les réfugiés et ensuite, pour la première fois, la forme d’un État palestinien sera claire et nous aurons une frontière internationalement reconnue », a-t-il dit, selon ses conseillers. Mahmoud Abbas a publiquement rejeté tout ce qui ne s’apparenterait pas à un accord global sur toutes les questions portant sur le statut définitif d’un État palestinien, y compris l’avenir de Jérusalem, une question qu’Olmert a volontairement laissée de côté jusqu’ici, tout en excluant un « droit au retour » des réfugiés palestiniens. À ceux des députés présents qui s’inquiétaient des conséquences d’un accord avec les Palestiniens en matière de sécurité, M. Olmert a estimé qu’Israël était « déjà à la portée des missiles des organisations terroristes. Céder un mètre ici ou là ne change rien ».
Le chef du gouvernement israélien qui rencontre Abbas aujourd’hui craint que le prix de la paix ne devienne « insupportable ».

Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, a continué de plaider hier pour la conclusion d’un accord de paix partiel avec les Palestiniens avant son départ, une hypothèse pourtant exclue par l’entourage du président palestinien, Mahmoud...