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Portugal : après la défaite, haro sur Queiroz

Le nouveau sélectionneur portugais Carlos Queiroz s’est retrouvé hier sous le feu des critiques de la presse au lendemain de l’« incroyable » défaite de l’équipe nationale (3-2) face au Danemark, qui marque le retour d’une « selecçao » « à l’ancienne », « brillante dans la défaite ». « Défaite à l’ancienne », annonce A Bola en première page, « Le Portugal joue bien, mais perd », titre Publico, tandis que Record rappelle en une que « la dernière défaite à domicile en match de qualification pour le Mondial remonte à plus de 15 ans... avec Queiroz ». Après le match, le sélectionneur national a évoqué l’« anxiété » d’une équipe immature, un « excès d’enthousiasme » et l’« injustice » pour expliquer la défaite du Portugal, qui, de l’avis de tous, a dominé la partie avant d’encaisser deux buts dans les dernières minutes. Ses explications n’ont pas satisfait la presse portugaise. Correio da Manha, premier tirage de la presse portugaise, tacle le sélectionneur dès la une et rappelle que, mercredi soir, Queiroz a « conduit le Portugal à sa première défaite à domicile en match officiel depuis la finale de l’Euro 2004 ». Pour le quotidien 24 Horas, « la sélection a joué comme elle ne l’avait jamais fait sous le commandement de Felipao », surnom affectueux donné à Luiz Felipe Scolari, qui a laissé sa place en juillet à Queiroz pour partir à Chelsea. La « magie » ne paie pas « Scolari était pénible dans les phases de qualifications quand il s’extasiait devant un 1-0 remporté sur des adversaires de faible niveau, rappelle Record. Mais il gagnait. Et c’est cela qui reste dans les mémoires. » « Le professeur Queiroz aura reçu hier une des plus grandes leçons de sa carrière. La “magie” qu’il réclamait tant dans le football de la sélection a fait s’envoler la victoire. Le Portugal a-t-il bien joué ? Oui. La victoire des Nordiques est-elle juste ? Bien sûr que non. Mais en quoi cela nous intéresse-t-il quand trois points sont en jeu ? Absolument, en rien », ajoute l’éditorialiste du journal sportif. « C’est le retour des victoires morales, à l’ancienne », conclut Record. Quinze ans après avoir manqué la qualification du Portugal pour la Coupe du monde de 1994, Carlos Queiroz, ex-adjoint d’Alex Ferguson à Manchester, avait été présenté en juillet dernier comme « l’enfant prodige de retour au pays », selon les termes du président de la Fédération portugaise de football Gilberto Madail. Moins de deux mois plus tard, c’est déjà l’hallali.
Le nouveau sélectionneur portugais Carlos Queiroz s’est retrouvé hier sous le feu des critiques de la presse au lendemain de l’« incroyable » défaite de l’équipe nationale (3-2) face au Danemark, qui marque le retour d’une « selecçao » « à l’ancienne », « brillante dans la défaite ».
« Défaite à l’ancienne », annonce A Bola en première page, « Le...