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Football - Les Tricolores abordent ce soir au Stade de France leur deuxième match dans les éliminatoires du Mondial 2010 Double enjeu pour les Bleus face à la Serbie

Battue sans gloire en Autriche (1-3) pour ses débuts dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2010, l’équipe de France devra impérativement battre la Serbie, ce soir à Saint-Denis, pour se relancer mais, également, obtenir un nouveau sursis pour son entraîneur Raymond Domenech plus que jamais menacé d’être remercié. « On doit prendre les trois points de ce match. On n’a pas le choix », a déclaré le défenseur central Philippe Mexes, dont le naufrage en Autriche fut le symbole d’une sélection tricolore hors sujet. Au total, 27 points restent à prendre sur la route qui peut mener en Afrique du Sud mais tout autre résultat qu’une victoire serait catastrophique au regard de l’objectif : seul le premier de chaque poule sera automatiquement qualifié ; les huit meilleurs deuxièmes disputeront des barrages. Avec son zéro pointé, la France occupe la 4e place du groupe 7, juste derrière la Serbie qui a réussi son entrée en lice en dominant les îles Féroé (2-0). La Lituanie qui a fait sensation en battant la Roumanie en déplacement (3-0) est en tête devant l’Autriche. Mais les Tricolores ne joueront pas que leur avenir dans les éliminatoires car le sort du sélectionneur Raymond Domenech est également entre leurs mains. Après le fiasco de l’Euro, ce dernier a été maintenu en fonction sous conditions. Son employeur, la Fédération française de football, lui aurait notamment assigné pour mission de prendre cinq points lors des trois premiers matches de la phase de qualification. Si son équipe domine la Serbie, Domenech gagnera un mois jusqu’à la visite en Roumanie le 11 octobre... L’échec de Vienne a porté à trois le nombre de défaites bleues consécutives en compétition. Le manque d’engagement, l’absence de révolte constatés sur le gazon autrichien prolonge le sentiment de déclin qui dominait à la sortie d’un Euro désastreux, terminé dès le premier tour avec un point et un but. La plaisante victoire en Suède en match amical fin août (3-2) avait pu faire croire à un début de renaissance. Mais les faiblesses défensives affichées à Göteborg ont été confirmées à Vienne et l’attaque s’est enrouée devant une défense bien organisée. La Serbie, une inconnue Pour marquer trois buts, l’Autriche n’a pas eu besoin de dominer, ce dont elle était incapable, et de se procurer beaucoup d’occasions. Il lui a suffi de bien négocier ses coups de pied arrêtés. Il est dès lors facile d’imaginer combien tremblera la défense tricolore quand les corners ou coups francs serbes donneront l’occasion au « géant » Nikola Zigic (2,02m) de se déployer dans les airs. La France a eu quatre jours pour trouver des solutions. Neuf joueurs – pour la plupart peu expérimentés – n’ont pas été utilisés à Vienne. Mais changer les hommes changera-t-il radicalement le jeu quand des leaders techniques et charismatiques comme Patrick Vieira et Franck Ribéry sont toujours absents ? En battant les modestes Féroé, la Serbie a juste fait le métier sans dégager de certitudes. Elle demeure partiellement une inconnue ce qui n’est pas forcément fait pour rassurer les Bleus. Son registre plus tactique et la palette technique des joueurs de Radomir Antic poseront des problèmes différents de ceux des Autrichiens. Les Français sauront-ils cette fois trouver les parades ?
Battue sans gloire en Autriche (1-3) pour ses débuts dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2010, l’équipe de France devra impérativement battre la Serbie, ce soir à Saint-Denis, pour se relancer mais, également, obtenir un nouveau sursis pour son entraîneur Raymond Domenech plus que jamais menacé d’être remercié.
« On doit prendre les trois points de ce match. On...