Le 14 Mars rejette les ingérences flagrantes du président syrien et la participation du Liban aux pourparlers de paix

La coalition du 14 Mars a tenu hier soir à Koraytem une réunion élargie à laquelle ont participé le président Amine Gemayel, le chef du Courant du futur, Saad Hariri, le leader du PSP Walid Joumblatt, le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, le président du Parti national libéral, Dory Chamoun, les ministres Mohammad Safadi, Ghazi Aridi, Waël Bou Faour, Mohammad Chatah, les députés Nayla Moawad, Boutros Harb, Marwan Hamadé, Solange Gemayel, Élias Atallah, Michel Pharaon, Samir Frangié, Antoine Zahra, Sethrida Geagea et Georges Adwan, les anciens députés Farès Souhaid, Camille Ziadé et Ghattas Khoury, ainsi que M. Nader Hariri. À l’issue des débats, le 14 Mars a publié un communiqué soulignant que les propos du président Bachar el-Assad demandant au président Michel Sleiman de déployer l’armée libanaise au Nord constituent « une ingérence flagrante dans les affaires intérieures libanaises et reflètent une non-reconnaissance de la souveraineté et de l’indépendance du Liban, sans compter qu’ils représentent une atteinte au président libanais et à sa fonction ». Le 14 Mars a également souligné que l’appel du président syrien à une participation libanaise aux pourparlers de paix syro-israéliens constitue aussi « une ingérence dans les affaires intérieures du Liban ». Pour le 14 Mars, la position du président Assad sur ce plan « fait fi de l’accord de Taëf qui stipule clairement que le Liban s’engage à respecter l’accord d’armistice avec Israël ». « Nous rejetons par conséquent totalement ces propos (du président Assad), souligne le 14 Mars. Seule l’autorité politique du Liban, représentée par le Conseil des ministres, est habilitée à décider de l’intérêt libanais, d’autant que la position libanaise s’en tient à l’initiative arabe (de paix) et le Liban sera le dernier pays arabe à signer la paix avec Israël. » En conclusion, le 14 Mars a stigmatisé les atteintes à la liberté de la presse, rendant hommage à ce sujet à L’Orient-Le Jour « qui représente une tribune libre dont la société libanaise est fière » (voir par ailleurs).