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Joumblatt pour le comité de liaison Hezbollah-armée « si cela aboutit à la stratégie de défense »

Dans un entretien accordé la revue Magazine à paraître aujourd’hui, le député Walid Joumblatt a affirmé que « le dossier des armes (du Hezbollah) revêt une double dimension, locale et régionale », et que pour le traiter, il faut bien partir « de quelque part pour aboutir au résultat escompté » parce que ce dossier « ne peut pas être traité d’un coup de baguette magique de manière simple et rapide. Il faut bien partir de quelque part ». C’est pour cela que le député dit être d’accord avec la création d’un « comité de liaison » entre l’armée et le Hezbollah, même si plusieurs pôles du 14 Mars sont contre ce scénario. « Je sais que certains ont parlé d’un nouvel accord du Caire » à ce propos, a ajouté M. Joumblatt mais, a-t-il précisé, « je n’ai aucun inconvénient à cela si la commission en question est incluse par la suite dans la stratégie nationale de défense ». Revenant sur l’incident de Sojoud, il a souligné que si « la personne qui a été livrée est bien celle qui a tiré sur l’officier martyr, c’est une bonne chose. L’enquête est du ressort du tribunal militaire ». À la question de savoir s’il existait des tentatives de réconciliation entre le Parti socialiste progressiste et le Hezbollah, M. Joumblatt a affirmé qu’une commission sur le terrain « dans la région de Aley et Chahhar al-Gharbi » suit la situation de près pour « remédier aux problèmes » et le contact est « permanent entre Akram Chehayeb et Wafic Safa ». Revenant sur la nomination du commandant en chef de l’armée, M. Joumblatt a affirmé que les réserves exprimées par ses ministres concernaient surtout la manière dont le nouveau commandant a été nommé. Après les consultations, « nous avons découvert plus tard qu’une entente à son sujet avait été conclue entre les pôles » et que « nous avions été consultés pour la forme ». Pour le député, la priorité actuelle pour l’armée est de saisir toutes les armes qui circulent dans le Nord et à Tripoli, qu’elle ait « les mains libres pour ce faire », car les affaires de Tripoli « se règlent à Tripoli même », par une réunion de tous les notables de la région au Sérail ou chez le mufti. Les priorités aujourd’hui vont à « la stratégie de défense, la confirmation de la libanité des fermes de Chebaa, les armes palestiniennes hors des camps, les relations diplomatiques entre le Liban et la Syrie… ». Quant à l’application de ces décisions, M. Joumblatt s’est demandé « comment l’État sera en mesure d’en assurer l’application, si les parties installées autour de la table ne l’aident pas ? ». « Revenons à la proposition de M. Berry, cela pourra être un début. La coopération entre l’armée et la Résistance pourra permettre à l’État de disposer des armes de manière exclusive ».
Dans un entretien accordé la revue Magazine à paraître aujourd’hui, le député Walid Joumblatt a affirmé que « le dossier des armes (du Hezbollah) revêt une double dimension, locale et régionale », et que pour le traiter, il faut bien partir « de quelque part pour aboutir au résultat escompté » parce que ce dossier « ne peut pas être traité d’un coup de...