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Cadences ralenties et opérations caritatives vont marquer le ramadan dans le Golfe

La vie va tourner au ralenti pendant un mois en Arabie saoudite, berceau de l’islam, et dans la majorité des pays du Golfe qui sont entrés hier dans le mois sacré du ramadan où les nombreuses opérations caritatives vont profiter de la hausse des prix du pétrole. Dans son message traditionnel, le roi Abdallah d’Arabie saoudite a souligné la nature « tolérante » de la religion musulmane, un thème qu’il a développé ces derniers mois en parrainant notamment une conférence interreligieuse à Madrid en juillet. Le royaume, qui abrite les lieux saints de La Mecque et Médine, applique le wahhabisme, une doctrine rigoureuse de l’islam sunnite. L’Arabie bannit ainsi les autres religions et oblige les non-musulmans à suivre strictement les règles du jeûne, les menaçant d’expulsion du royaume en cas de violation. Pour permettre aux fidèles de suivre le ramadan, les cadences de travail ont été réaménagées dans les secteurs public et privé. Ceux-ci vont mettre également en place des opérations caritatives pour les plus démunis, en distribuant aux musulmans du pays et d’autres pays des dons et des plats consommés lors de la rupture du jeûne (iftar). Ces repas gratuits seront notamment distribués aux ouvriers du Sud-Est asiatique employés dans le secteur de la construction aux Émirats arabes unis et au Qatar. Ces opérations sont considérées par les gouvernements du Golfe, qui ont engrangé depuis le début de l’année des bénéfices records en raison de la hausse du pétrole, comme une occasion de montrer qu’elles partagent leurs richesses avec les plus pauvres. L’Arabie saoudite, cible depuis cinq ans d’attaques d’el-Qaëda, examine à la loupe les dons d’argent qui pourraient atterrir dans les mains des extrémistes. Selon la presse, les opérations de levée de fonds pour l’iftar seront seulement autorisées aux organisations étatiques. Les pays du Golfe, qui connaissent une inflation galopante, se sont également assurés du bon approvisionnement des étals pour empêcher la valse des étiquettes. Aux Émirats arabes unis, le ministère de l’Économie a menacé de fermeture les magasins qui augmenteraient leur prix pendant le ramadan.
La vie va tourner au ralenti pendant un mois en Arabie saoudite, berceau de l’islam, et dans la majorité des pays du Golfe qui sont entrés hier dans le mois sacré du ramadan où les nombreuses opérations caritatives vont profiter de la hausse des prix du pétrole.
Dans son message traditionnel, le roi Abdallah d’Arabie saoudite a souligné la nature « tolérante » de la...