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Rapport - Dégradation de l’environnement de la croissance Le Liban en net recul depuis dix ans

La banque d’investissement Goldman Sachs a classé le Liban à la 118e place sur une échelle internationale en termes de score de l’environnement de la croissance pour 2007, en recul de la 116e place en 2006 et de la 78e place en 1997. Le rapport, cité par Lebanon this Week, le bulletin économique de Byblos Bank, a aussi classé le Liban à la 81e place parmi les économies développées, en recul de la 79e place en 2006 et de la 45e en 1997. Par ailleurs, le Liban a occupé la 35e place parmi 37 pays à haut moyen revenu, en recul de la 27e en 1997. Le score de l’environnement de la croissance (SEC) est un indicateur composite qui mesure les conditions de la croissance économique dans 181 pays et qui classe ces pays selon leur habileté à réaliser leur potentiel de croissance. Le SEC comprend 13 indices regroupés en cinq larges catégories de critères de croissance. Les catégories représentent la stabilité macroéconomique qui couvre le taux d’inflation, le déficit du Trésor public et la dette externe comme pourcentage du PIB. Elles représentent aussi les conditions macroéconomiques comme les taux d’investissement et l’ouverture de l’économie, le capital humain incluant l’espérance de vie et le niveau d’éducation, les capacités technologiques comme la pénétration des ordinateurs, du téléphone et de l’Internet, ainsi que les conditions qui reflètent la stabilité politique, l’application de la loi et la lutte contre la corruption. Goldman Sachs a estimé que le maintien de ces conditions est une composante cruciale pour réaliser le potentiel de croissance. Le Liban devant la Syrie et Gaza Sur un plan international, le Liban est classé à la même position que le Ghana, le Honduras, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan. En revanche, il est classé derrière la Serbie, les Philippines et le Guatemala, mais devant le Venezuela et la Guinée équatoriale. Au Moyen-Orient, le Liban est classé devant la Syrie, la Cisjordanie, Gaza, le Soudan, le Yémen et l’Irak. Dans son étude, Goldman Sachs a estimé que les principaux aspects pour l’amélioration de l’environnement de la croissance économique sont pour le Liban les conditions macroéconomiques, l’application des lois, la lutte contre la corruption et certaines variables d’ordre technologique. Autrement dit, le déficit budgétaire peut affecter la stabilité économique et pousser vers le haut les coûts de l’emprunt alors que l’emprunt externe accroît les risques de crises externes et tend à hausser les taux d’intérêt réels. Aussi, le taux élevé de l’inflation décourage l’investissement et érode les performances de la croissance alors que l’augmentation de la corruption a un effet néfaste sur la croissance à travers une distorsion des incitations. Par ailleurs, les taux d’investissement élevés encouragent l’accumulation du capital et de la croissance quoique cet investissement devrait être productif. En plus, les technologies de la communication peuvent aider à un transfert plus large des technologies qui aident à la croissance. Finalement, des économies plus ouvertes mesurées par la part du commerce rapportée au PIB montrent une plus grande tendance de convergences avec les économies les plus avancées. En ce qui concerne le capital humain, ajoute le rapport, des niveaux élevés d’éducation soutiennent la dynamique de croissance alors que la longévité est étroitement liée aux performances de la croissance.
La banque d’investissement Goldman Sachs a classé le Liban à la 118e place sur une échelle internationale en termes de score de l’environnement de la croissance pour 2007, en recul de la 116e place en 2006 et de la 78e place en 1997. Le rapport, cité par Lebanon this Week, le bulletin économique de Byblos Bank, a aussi classé le Liban à la 81e place parmi les économies...