BEIRUT STREET FESTIVAL - Des spectacles de rue musicaux, des marionnettes, de la danse… Coup d’envoi le 1er septembre avec la Compagnie le Samu

Le Beirut Street Festival démarre bientôt. Au programme de cette édition numéro 5, des spectacles de rue musicaux, des marionnettes, de la danse… Et, grande nouveauté cette année, le festival lance un appel d’offres aux talents libanais pour choisir, parmi les propositions, deux ou trois spectacles à produire. C’est le 1er septembre, rue Moutran (à côté du Lina’s Café dans le centre-ville), à 21h30, que se déroulera le spectacle d’inauguration. Il s’agit d’une performance par la Compagnie le Samu. La troupe française se présente comme suit : « Imaginez l’orchestre des évadés de l’hospice ! Faut les voir fendre la foule ! Z’ont beau être arrière-grands-pères, y sont increvables ! Un vrai défi au pessimisme ! C’est bien simple : avec eux, les vieux se sentent jeunes, et les jeunes se sentent mieux. Tentative de classification : spectacle déambulatoire jalonné de moments spectaculaires. » Ce même spectacle sera donné le 2 septembre dans la rue principale de Hamra à 21h30. www.le-samu.com Une troupe française de marionnettistes, MarieetTonio, déambulera le 8 septembre au jardin de Sanayeh et le 9 septembre au jardin de Sioufi. Ce spectacle réunit trois petites formes jouées par deux marionnettistes. Ce sont de petits spectacles visuels, sans paroles, accompagnés d’une bande-son musicale, avec des marionnettes à fils et corporelles manipulées à vue. Dans Des dragons et des grenouilles, les personnages sortent de leurs coffres-castelets comme des jouets oubliés de notre enfance, que nous pensions réels et vivants, pour jouer avec nos vieilles peurs et provoquer notre tendresse. Quant à Lulu, il s’agit d’un petit conte de fées visuel. Un personnage nain qui, avant d’aller se coucher, fait une série de petites choses quotidiennes justement détournées de leur quotidien. Far West from Home : dans la tradition des vieux cartoons, en pleine quête de l’or, un pauvre cow-boy erre dans le désert de l’Ouest, accompagné de son seul cheval… www.marieettonio.free.fr Une troupe allemande, la BK Compagnie, sera en représentation les 11 (Hamra, Crowne Plaza) et 12 septembre (centre-ville, près de Aïshti). Intitulé Cityzens Taillés dans le cuivre pur, le costume étincelant, deux hommes, les Cityzens, se tiennent immobiles dans l’espace architectural. Tout en eux évoque l’univers quotidien du businessman. Mais dès les premiers mouvements, ils nous transposent dans un univers parallèle, hors du temps, où le geste quotidien devient chorégraphie. Leur dialogue n’est plus que gestuel et tourne à l’étrange et l’inattendu. Les ruptures de rythme ponctuent inlassablement leurs mouvements lents, leurs échanges s’inscrivent dans l’espace citadin comme un nouveau regard sur la ville. Le ballet du quotidien devient alors un spectacle décalé de la réalité. Nous rappelant des mannequins, des figures légendaires du cinéma des années 40 ou des sculptures futuristes, les Cityzens deviennent les témoins silencieux du temps qui s’écoule. Pour novembre, sont prévues les troupes Batida du Danemark, avec un spectacle de rue intitulé La grande finale, ainsi que Live and Dance de Foofwa d’immobilité (Suisses) avec la participation d’acteurs libanais. En octobre, du théâtre de rue par Léo Bassi (Italie) ainsi que des spectacles à annoncer ultérieurement. Renseignements au 00961 3 614355 – rkobeissi@terra.net.lb