Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Festival de Beyrouth - Du 20 au 24 août, sur l’Escalier de Gemmayzé Coup d’envoi lyrique avec la soprano Rima Tawil

C’est par un concert lyrique donné par la soprano libanaise de renommée internationale, Rima Tawil, que s’est ouvert le Festival touristique de Beyrouth, hier soir, dans une atmosphère certes moite, très moite, mais conviviale. Une scène, avec tentures rouges et joli décor fleuri, improvisée en plein milieu de la rue Gemmayzé, face aux fameux escaliers Saint-Nicolas. Et, sous un imposant lustre à l’ancienne, la cantatrice libanaise (qui s’était notamment produite, souvenez-vous, il y a quelques années à Beiteddine, en duo avec José Carreras), accompagnée au piano par Olga Bolun, a de sa voix magnifique entraîné le public présent, à sa suite, sur les ailes de la grande musique, avec un programme accessible comprenant, entre autres, une vocalise de Kilar ; deux morceaux composés spécialement pour cette soprano à la grande étendue vocale, dont un remarquable Finikia du compositeur français Charrier sur un poème d’Henri Zgheib, ainsi que des arias fameux, comme la Habanera de Carmen de Bizet ou Summertime de George Gershwin, tiré de l’opéra Porgy and Bess… Et, accompagnant le chant lyrique, des tableaux présentés par des duos de l’école de danse Arthur Murray. C’était donc le concert d’ouverture du Festival touristique de Beyrouth, dont le coup d’envoi avait été donné une heure plus tôt par le ministre du Tourisme, Élie Marouni, représentant le chef de l’État, et le député Ibrahim Kanaan, représentant le président de l’Assemblée, en présence d’un aréopage de personnalités politiques et mondaines. Août à Beyrouth Discours de circonstance : le ministre Marouni a mis l’accent sur la nécessité de préserver, à travers des manifestations festives de ce genre, la vocation première du Liban, à savoir son visage civilisé, culturel et « souriant ». Tandis que le président de l’Association de Gemmayzé, Joseph Reaïdé, a pour sa part évoqué le défi auquel est confrontée l’association : « se battre pour la préservation de l’identité patrimoniale et culturelle de Gemmayzé », le premier défi consistant à donner à ce quartier un cachet artistique et culturel ayant, selon lui, été relevé par l’instauration désormais devenue une tradition de l’Escalier des arts. Cette manifestation, qui entre donc dans le cadre du Festival de Beyrouth, et qui ambitionne de créer une ambiance façon Montmartre le temps de quatre jours et quatre nuits, avec son exposition d’œuvres artistiques diverses tout au long des marches de l’escalier qui relie la rue Gemmayzé à la rue Sursock. Car du 20 au 24 août, la fête bohême sera au rendez-vous des promeneurs du coin, et des festivaliers plus généralement, avec les peintres installés devant leurs chevalets, les sculpteurs, céramistes ou autres artistes faisant des démonstrations publiques de leurs arts, les musiciens ambulants et les spectacles et concerts en soirées. Sauf qu’il faudra signaler ici que même si toute initiative culturelle et artistique est toujours hautement louable, et ses promoteurs chaleureusement remerciés, un festival reste quand même avant tout basé sur la rencontre d’un lieu, d’un programme et d’une période adéquate. Le mois d’août à Beyrouth, avec sa chaleur suffocante, n’étant pas le plus propice aux promenades et manifestations en extérieur… Zéna ZALZAL
C’est par un concert lyrique donné par la soprano libanaise de renommée internationale, Rima Tawil, que s’est ouvert le Festival touristique de Beyrouth, hier soir, dans une atmosphère certes moite, très moite, mais conviviale.
Une scène, avec tentures rouges et joli décor fleuri, improvisée en plein milieu de la rue Gemmayzé, face aux fameux escaliers Saint-Nicolas. Et,...