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Actualités - CHRONOLOGIE

Pigier?: Le souci permanent de l’insertion professionnelle et de l’ouverture à l’international

L’école Pigier, fondée en 1920, a toujours veillé à assurer à ses étudiants des débouchés professionnels et une insertion rapide dans la vie professionnelle, ainsi que la possibilité de pousser plus loin leurs études. C’est dans cette optique que l’école Pigier et l’école de commerce Supec – qui fait partie du groupe Pigier – se sont alliées pour mettre en place des partenariats avec des universités étrangères de renom?: l’Université Jean Moulin – Lyon III, l’Université catholique de Lyon et l’Université Claude Bernard – IUTA – Lyon 1. Cela permet aux étudiants de ne pas quitter le pays et de ne pas avoir à faire face à des dépenses supplémentaires. Le partenariat Lyon 3 – Supec permet aux diplômés bac+3 de Supec de poursuivre en France leurs études pour l’obtention d’un m aster (2 ans d’études). Ce partenariat a aussi ouvert la voie à la mise en place au Liban de programmes reconnus par Lyon 3 et permettant dans certaines conditions la préparation à distance du master en administration des affaires (MBA d’État français délivré par Lyon 3). Par ailleurs, les étudiants libanais ayant achevé avec succès 4 années d’études supérieures pourront s’inscrire à Supec dans le programme de management reconnu par l’Université de Lyon 3 et permettant dans certaines conditions la préparation à distance du master en administration des affaires (MBA d’État français délivré par Lyon 3). La coopération Supec/Iuta - Lyon 1 ouvre en outre la possibilité aux étudiants du programme Supec en administration de systèmes de préparer, dans certaines conditions et à distance, la licence professionnelle - systèmes informatiques et logiciels (diplôme d’État français délivré par Lyon 1). Il convient dans ce cadre de rappeler que l’Université catholique de Lyon a créé en 1987 l’Esdes, son école de gestion. L’Esdes offre un programme de gestion en 5 ans. Le diplôme délivré est reconnu par l’État français (diplôme en management et gestion). L’Esdes est accrédité par le ministère français de l’Enseignement supérieur. Cette reconnaissance atteste donc de la qualité de l’enseignement offert par cette université. D’autre part, à travers le CEC/ISEC, les étudiants de Pigier – Supec peuvent préparer la licence (bachelor – BA) de l’Université du Québec (UQAC). CEC/ISEC (Institut supérieur des études commerciales) a été créé à Beyrouth en 1959. C’est un institut d’études supérieures en gestion (administration des entreprises, audit et informatique de gestion). Petit rappel?: l’Université du Québec à Chicoutimi – UQAC a été créée en 1969. Elle fait partie du réseau de l’Université du Québec (UQ). Dans ses 17 facultés, elle offre 140 programmes et opère à partir d’un campus canadien central, de 4 campus décentralisés au Canada et de 10 campus décentralisés dans le monde. Objectif?: insertion professionnelle Pigier a choisi d’axer ses formations sur les compétences pratiques dont les étudiants auront besoin une fois sur le marché du travail. Résultat, «?la plupart de nos étudiants commencent à travailler avant même d’avoir fini leurs études?», affirme à cet égard le directeur de Pigier, Toufic Tasso. «?Nous faisons de notre mieux pour mêler, dans notre cursus, aspect technique et aspect théorique pour les aider au mieux à intégrer?la vie professionnelle?», ajoute-t-il. Autre aspect de la formation dispensée par Pigier, la formation continue qui s’adresse aux fonctionnaires au sein de l’administration publique et aux employés du secteur privé. L’école leur assure ainsi des formations dans des domaines aussi variés que le management, l’informatique, les langues et la communication de manière à leur permettre de s’adapter aux changements qui affectent les techniques de travail. À ce propos, M. Tasso indique que «?les circonstances nous ont poussés durant ces dernières années à organiser ces ateliers hors du Liban, mais nous envisageons d’en organiser ici dès que la situation nous le permettra?». Il relève que ces ateliers sont organisés en Arabie saoudite et dans le nord de l’Irak, dans le Kurdistan irakien. «?Notre université libano-française, BMU, a amorcé ses cours en novembre 2007. Un réseau de partenariat a été construit avec des institutions françaises et nous sommes actuellement à la recherche de partenariats canadiens et européens. L’université assure un niveau de formation élevé avec, toujours, le souci de faciliter l’insertion professionnelle des étudiants?», indique M. Tasso. La majeure partie du corps professoral est libanais. Des professeurs français et canadiens sont également présents sur place pendant la période des cours. «?La situation sécuritaire dans le reste de l’Irak n’a pas été de nature à nous décourager?», souligne à cet égard M. Tasso, surtout que «?la situation dans le Kurdistan est totalement différente de celle qui prévaut en Irak. Presque toutes les activités sont exercées au Kurdistan et nous y avons entraîné les employés de la Banque de Bagdad ainsi que ceux de la Compagnie Zein MTC, de la Banque centrale irakienne et bien d’autres encore?». Les plans d’expansion au Liban Toufic Tasso relève par ailleurs qu’il existe un plan d’élargissement propre au Liban, mais que celui-ci est principalement lié «?aux demandes des instituts techniques, de manière à ce que sa concurrence avec l’enseignement universitaire devienne plus saine?». M. Tasso réclame dans ce contexte un «?éclaircissement des textes régissant l’enseignement technique?» pour que celui-ci soit considéré comme faisant partie intégrante de l’enseignement supérieur et que les diplômes techniques aient la même valeur que les diplômes universitaires. Tout cela aura pour effet de faciliter le «?passage de l’étudiant d’un secteur de l’enseignement à un autre. C’est d’ailleurs pour cela que le système LMD a été adopté dans plus de 50 pays. Ce système permet désormais à l’étudiant de passer d’un système d’enseignement à un autre. Ainsi, tout diplôme accordé après trois années d’études qui ont suivi le baccalauréat s’appelle licence?». Ces nécessaires réformes dont fait état M. Tasso permettront au secteur technique et professionnel de s’étendre et de prendre la place qui est la sienne. «?S’il est vrai que les circonstances qui ont prévalu durant les années précédentes ne permettaient pas d’opérer un changement législatif à ce niveau, car cela nécessite un gros travail juridique, nous espérons qu’avec l’amélioration de la situation, un travail rapide pourra être fourni dans ce cadre pour que chacun puisse obtenir son droit?», ajoute M. Tasso. Ce travail de «?réhabilitation?» de l’enseignement technique et professionnel permettra aux étudiants de se diriger en toute quiétude vers ce système d’enseignement, sans avoir à se demander si le diplôme qu’ils préparent est reconnu ou pas par l’État libanais. Ainsi, à Pigier, les accords conclus avec certaines universités offrent aux étudiants le choix de poursuivre leurs études à l’étranger en bénéficiant d’accords d’équivalence, ou bien de suivre ces mêmes programmes au Liban en bénéficiant des programmes et professeurs étrangers tout en se préparant à distance, s’ils le souhaitent, aux mêmes diplômes étrangers.
L’école Pigier, fondée en 1920, a toujours veillé à assurer à ses étudiants des débouchés professionnels et une insertion rapide dans la vie professionnelle, ainsi que la possibilité de pousser plus loin leurs études. C’est dans cette optique que l’école Pigier et l’école de commerce Supec – qui fait partie du groupe Pigier – se sont alliées pour mettre en...