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Actualités - CHRONOLOGIE

EXPOSITION - À la galerie Surface libre Les drôles de «?Rêves?» d’Irina Basalik el-Houry

Des peintures joyeusement surréalistes sont accrochées aux cimaises de la galerie Surface libre, à Jal el-Dib, jusqu’au 23 août. Des sortes d’illustrations, à l’aquarelle, des «?rêves et des mondes imaginaires?» d’Irina Basalik el-Houry. Artiste autodidacte, cette Ukrainienne, mariée à un Libanais, dit s’inspirer des contes et légendes de son pays ainsi que du bouillonnement de ses propres fantasmagories. Il en résulte des scènes pittoresques, colorées, drôles et pleines de fantaisie. Pour Irina Basalik el-Houry, «?l’art est la réflexion de l’âme, l’expression des rêves et la manifestation des désirs?», indique-t-elle dans une petite note d’introduction à son exposition. Elle raconte qu’elle «?a commencé à peindre toute seule dès l’âge de huit ans?». Son talent ayant été découvert par l’une de ses professeurs, cette dernière la prend sous son aile pour la présenter à deux éminents experts qui la soupçonnent de plagiat. Musique, poésie et humour «?Je n’ai jamais copié personne?», assure la jeune femme dans son petit texte. «?Tout ce que je représentais n’était que le fruit de mon imagination. Du coup, cet incident m’a fait perdre tout intérêt pour la peinture. J’ai abandonné l’art pour poursuivre des études d’économie. J’ai intégré le monde du travail où j’ai rapidement été nommée à la tête de l’Institut gouvernemental de recherche marketing?», écrit-elle encore. «?Ce n’est que lorsque j’ai rencontré mon mari, il y a trois ans, que je me suis remise à la peinture, soutenue par son regard positif et ses encouragements?», poursuit-elle, avant d’affirmer vouloir, à travers cette exposition, soumettre son travail aux amateurs d’art. Et d’humour aussi ! Car les saynètes surréalistes d’Irina Basalik el-Houry semblent issues d’un regard malicieux sur les choses de la vie. Ainsi la musique, «?compagne de chaque instant des musiciens passionnés?», prend, dans ses aquarelles, des formes très féminines : courbes voluptueuses chez le violoncelliste, le guitariste ou le violoniste, ou caricaturalement étirées pour le harpiste ou l’accordéoniste… Ce même amour de la musique qui va amener son pianiste, par exemple, à jouer… du chapeau ! Autre registre de jeu chez cette artiste qui aime jouer de toute la palette de son imaginaire, celui des échecs. Irina Basalik el-Houry en donne des interprétations picturales à mi-chemin entre les personnages de conte de fées et les stratégies combinatoires… Des compositions parmi les plus abouties de la série des tableaux présentés au cours de cette exposition, qui recèle également de petites œuvres pleines de poésie… Toujours souriante. Zéna ZALZAL * Jusqu’au 23 août, à la galerie Surface libre (Jal el-Dib). Tél.?: 04/712200.
Des peintures joyeusement surréalistes sont accrochées aux cimaises de la galerie Surface libre, à Jal el-Dib, jusqu’au 23 août. Des sortes d’illustrations, à l’aquarelle, des «?rêves et des mondes imaginaires?» d’Irina Basalik el-Houry.
Artiste autodidacte, cette Ukrainienne, mariée à un Libanais, dit s’inspirer des contes et légendes de son pays ainsi que du...