Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Il va enfin y avoir du sport à partir de demain

Tous les superlatifs ont été usés sur les Jeux olympiques de Pékin, mais ils mesuraient jusque-là les audaces de l’architecture, le gigantisme des travaux, les chiffres sur les foules mobilisées : aux sportifs maintenant de faire exploser les qualificatifs. Aujourd’hui, on ouvre officiellement, avec une cérémonie de 3 heures, 15 000 figurants et une retransmission mondiale. Demain, les épreuves démarrent et « la magie des Jeux historiques » promise par le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, va pouvoir tester son pouvoir de séduction sur les 4 milliards de téléspectateurs attendus dans le monde pour une quinzaine dédiée à tant de sports illustres et leurs vedettes mondiales. Et aussi à quelques disciplines plus confidentielles comme le tir à l’arc ou délicieusement obsolètes, comme le pentathlon moderne. Le ton risque d’être vite donné : les deux premières médailles attribuées semblent promises au pays hôte. Soit en tir à la carabine dames, soit en haltérophilie 48 kg, deux épreuves dominées par des Chinoises. Phelps à l’assaut de Spitz Tout est donc prêt pour que les Jeux soient chinois d’entrée, dans la capitale toute fleurie et souriante d’un pays fier qui veut finir la quinzaine en tête du sacro-saint « tableau des médailles ». Mais pour cela, il faudra détrôner les États-Unis qui, même s’ils cèdent en nombre de breloques, offrent encore les stars les plus incontournables. Le nageur américain Michael Phelps en tête, 1,93 m, 84 kg, envergure 2 mètres, arrive à Pékin avec le rêve avoué de battre le mythique record de sept médailles d’or de son compatriote Mark Spitz, le moustachu des Jeux de Munich (1972). Phelps a gagné « seulement » six médailles d’or et deux de bronze aux Jeux d’Athènes en 2004. S’il a échoué face au record de sept médailles d’or de Spitz, il a égalé le record de huit médailles toutes couleurs confondues du gymnaste russe Alexandre Dityatin en 1980. Le garçon a commencé sa carrière olympique à l’âge de 15 ans, à Sydney. Huit ans plus tard, il a remporté 17 titres mondiaux et a battu 22 records du monde. Sommet Bolt-Powell-Gay L’athlétisme, sport roi des Jeux, ce sera surtout en fin de journée (17h30 heure de Beyrouth) le samedi, moins de dix secondes qui vont créer et/ou tuer un dieu, décortiquées à l’infini sur tous les écrans du monde. Avant, pendant, après. Avec trois flèches un peu au-dessus du lot pour une finale annoncée qui se jouera pour quelques centièmes entre les Jamaïcains Usain Bolt (recordman du monde 9.72), Asafa Powell, qui vaut 9 sec 74, et l’Américain Tyson Gay, à 3 centièmes de Powell. Athlétisme, en Chine, se dit Liu Xiang, le héros du 110 m haies, premier médaillé d’or chinois dans ce sport, à Athènes-2004. Il avait 19 ans. Il a gardé pendant près de deux ans le record de la distance avant de se le faire chiper, en juin dernier, par un Cubain de génie de trois ans son cadet, Dayron Robles, pour un centième de seconde (12.87). La finale du 110 m haies, c’est jeudi 21 août à 16h35 (heure de Beyrouth). Un tournoi de basket de folie. Les États-Unis, Kobe Bryant en tête pour ses premiers Jeux olympiques, veulent montrer au monde qu’ils sont là de nouveau et rafler l’or. Les autres favoris sont prévenus : l’Argentine championne olympique en titre, mais aussi l’Espagne championne du monde et la Russie championne d’Europe. Et pourquoi pas la Chine, avec son géant Yao Ming (2,29 m). La première affiche de la compétition de basket est d’ailleurs Chine-États-Unis, on saura très vite si la Dream Team est ressuscitée. Voilà pour les prévisions. Maintenant on attend les surprises.
Tous les superlatifs ont été usés sur les Jeux olympiques de Pékin, mais ils mesuraient jusque-là les audaces de l’architecture, le gigantisme des travaux, les chiffres sur les foules mobilisées : aux sportifs maintenant de faire exploser les qualificatifs.
Aujourd’hui, on ouvre officiellement, avec une cérémonie de 3 heures, 15 000 figurants et une retransmission...