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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Pour Barbatuques Je suis indignée?par l’article qui a paru le?samedi 26?juillet dans votre respectable quotidien sur la représentation brésilienne de la troupe Barbatuques à Byblos. Si un spectateur n’a pas saisi la portée culturelle profonde?de cet événement, ce n’est pas une raison pour le discréditer aussi facilement. Sachant surtout l’impact de la critique dans le seul quotidien francophone du pays, garant de la culture pour une certaine classe sociale. J’ai trouvé dans ce ravissant spectacle, outre les couleurs et les rythmes brésiliens, une recherche qui exprime l’évolution?de l’expression humaine, allant?de l’époque primitive?jusqu’à l’entrée du verbe?comme moyen de communication.?Cette recherche, très bien menée, a ravi petits et grands. Surtout dans le cadre de Byblos, lieu de naissance de l’alphabet. Sandra KHAWAM? La braderie du patrimoine continue Chaque jour apporte désormais son lot de mauvaises nouvelles concernant la destruction de notre patrimoine architectural, notamment beyrouthin, au profit d’opérations foncières juteuses. Cela a déjà fait l’objet de plusieurs articles dans votre journal. Aujourd’hui, je voudrais attirer l’attention des lecteurs sur un phénomène beaucoup plus grave qui, s’il n’y est pas mis un frein à temps, changera à terme la spécificité de notre quartier d’Achrafieh. Des promoteurs immobiliers ciblent en ce moment les couvents et écoles des congrégations chrétiennes situés dans ce quartier. Je citerai, à titre non exhaustif, le couvent Saint-Basile des grecs-catholiques, situé près de la tour Rizk, et l’école technique Saint-Charles. Les informations en ma possession confirment que, pour ces deux sites, la transaction a déjà été finalisée et qu’à la place de ces espaces et jardins, des tours résidentielles vont être construites. Les autorités religieuses contactées à ce sujet sont restées évasives. Je constate avec amertume qu’il n’y a plus dans ce pays que le matérialisme qui compte et, au train où vont les choses, nos enfants n’auront plus qu’à s’expatrier, à la recherche non plus seulement d’un moyen de subsistance, mais aussi d’une nouvelle identité dont ils pourront être fiers. Antoine HATEM
Pour Barbatuques

Je suis indignée?par l’article qui a paru le?samedi 26?juillet dans votre respectable quotidien sur la représentation brésilienne de la troupe Barbatuques à Byblos. Si un spectateur n’a pas saisi la portée culturelle profonde?de cet événement, ce n’est pas une raison pour le discréditer aussi facilement. Sachant surtout l’impact de la critique dans...