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Actualités - CHRONOLOGIE

Bob Sinclar au BIEL samedi soir, un événement signé Mix FM et Sky Management « World hold on »… Les Libanais savent aussi faire la fête

Incontestablement, Beyrouth est la capitale de la night life au Moyen-Orient. World hold on… Parce que des milliers de Libanais sont capables de se réunir sous un même toit – celui du BIEL – rien que pour vibrer aux rythmes de la musique dance du DJ le plus en vogue mondialement, Bob Sinclar. Accompagné de Big Ali et de Gary Nesta Pine, Bob Sinclar a accepté d’accorder une interview exclusive à L’Orient-Le Jour, quelques minutes seulement avant son entrée en scène, et alors que la foule des fans piaffait d’impatience aux alentours d’une heure du matin… « Ce soir c’est bouillant, bouillant », fait remarquer le DJ, puis Gary renchérit : « Je suis déjà venu me produire au Sky Bar, je connais le public libanais. Ce soir, c’est génial je le sais déjà, je n’ai pas besoin d’attendre de rentrer en scène pour le savoir. » Les tubes de Bob Sinclar ne se comptent plus, et tous parlent d’amour et célèbrent la joie de vivre. Mais quelle est sa chanson préférée ? « World hold on, à cause des accords mineurs, véhicule d’émotion, un message fort », mais aime-t-il également souligner : « Chaque chanson a son moment, en fait. » Pour Gary Pine, c’est sûrement Give a little love, alors que pour Big Ali c’est incontestablement « le remix de What a wonderful world ». « Il ne faut pas oublier Love generation », renchérit Gary, « parce que cette chanson peut être jouée partout, dans une soirée, dans une église, partout ». Autant de hits qui « font penser au soleil », raconte Big Ali. « C’est ce que des top models pour lesquelles je préparais la musique d’un défilé m’ont dit. La musique de Bob Sinclar leur rappelle le soleil. C’est pas beau comme image, ça ? » Alors, pour les sceptiques, Bob Sinclar explique que son show est « avant tout un parcours d’émotions. Je suis là pour leur faire ressentir toutes les émotions de la vie, pour les conduire vers l’émotion du bonheur ». « Je fais passer le public par toute une palette d’émotions pour qu’à la fin de la soirée ils rentrent chez eux heureux, avec beaucoup de joie intérieure. En fait c’est ça, je rapproche les gens du bonheur », explique-t-il le plus sérieusement du monde. « Je suis souvent torturé lorsque je crée ma musique », ajoute-t-il, et « c’est pour ça que j’essaie de faire passer des messages positifs dans mes chansons ». Bob Sinclar vient de Syrie où il a joué devant six mille personnes. « C’était incroyable, inespéré. Pour arriver de Turquie en voiture c’était très dur, mais cela valait vraiment la peine. On m’a demandé de me rendre en Syrie et j’ai dit oui. Il n’y a que la musique qui compte. J’irai d’ailleurs bientôt jouer à Tel-Aviv, j’irai à Bagdad s’il le faut », affirme Bob Sinclar d’une traite. Une rapide séance de photos pour L’Orient-Le Jour et il est déjà temps d’aller sur scène. Il est plus d’une heure du matin et le public hurle à pleine voix le compte à rebours annonçant l’entrée des trois artistes. Par deux fois, Mix FM et Sky Management ont invité Bob Sinclar à Beyrouth, mais à chaque fois les événements sécuritaires ont conduit à l’annulation du show. La troisième fois a vraisemblablement été la bonne. Jusqu’à l’aube, Bob, Gary et Big Ali se sont donnés sans compter alors que danseurs, acrobates, jeux de lumières et écran géant accompagnaient visuellement les sons dance. Un show d’envergure internationale, plein d’émotion, surtout lorsque Gary s’est emparé d’un drapeau libanais et a chanté Be the love generation. Sans doute le prochain défi à relever par la jeunesse libanaise. Lé. M.
Incontestablement, Beyrouth est la capitale de la night life au Moyen-Orient. World hold on… Parce que des milliers de Libanais sont capables de se réunir sous un même toit – celui du BIEL – rien que pour vibrer aux rythmes de la musique dance du DJ le plus en vogue mondialement, Bob Sinclar. Accompagné de Big Ali et de Gary Nesta Pine, Bob Sinclar a accepté d’accorder une...