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Actualités - CHRONOLOGIE

Sept morts dans les affrontements sunnito-alaouites ; Baroud et Rifi sur le terrain au Nord L’impasse à Beyrouth, le feu à Tripoli

Sans être encore officiellement établi, le lien (régulier) de cause à effet entre l’impasse politique à Beyrouth et l’embrasement sunnito-alaouite à Tripoli est bel et bien là. Surtout qu’au cœur des deux problématiques, il y a les armes : celles du Hezbollah et leur devenir, au cœur d’une déclaration ministérielle dont la rédaction s’éternise dangereusement, et celles des habitants des quartiers rivaux dans la capitale du Nord, où les affrontements ont fait hier sept morts et trente-trois blessés. À l’heure de mettre sous presse, et à peine les ministres concernés avaient fini de discuter des clauses économico-financières de la déclaration du gouvernement, les combats continuaient sur plusieurs fronts dans la capitale du Nord. Dans un geste notable, le ministre de l’Intérieur, Ziyad Baroud, et le patron des FSI, Achraf Rifi, se sont rendus à Tripoli pour suivre de très près les événements et multiplier les réunions destinées à mettre un terme à l’hémorragie. Une journée chargée dont on retiendra deux prises de position : celle de Misbah Ahdab, « la présence de périmètres de sécurité (au Nord) contrôlés par le Hezbollah est très inquiétante », et celle d’Amine Gemayel : « Les armes du Hezb ne sont plus celles de la Résistance. » Nos informations et l’article de Mahmoud HARB
Sans être encore officiellement établi, le lien (régulier) de cause à effet entre l’impasse politique à Beyrouth et l’embrasement sunnito-alaouite à Tripoli est bel et bien là. Surtout qu’au cœur des deux problématiques, il y a les armes : celles du Hezbollah et leur devenir, au cœur d’une déclaration ministérielle dont la rédaction s’éternise dangereusement,...