ÉVÉNEMENT Cartier et Aïshti jouent la carte du cœur pour Heartbeat

C’était un soir pas comme les autres, une féerie comme on n’en avait pas vu depuis longtemps. Pour le faste de l’installation, pour la générosité des participants, pour la beauté de la cause. En effet, Aïshti et Cartier ont joint leurs compétences pour créer un événement caritatif en faveur de l’association Heartbeat dans le cadre de Fakra où Tony Salamé vient d’inaugurer ses nouveaux locaux. Après une tentative avortée pour cause de guerre en juillet 2006, le joaillier de la rue de la Paix et le «?résistant?» du centre-ville ont enfin organisé ce dîner de gala digne des plus grandes fêtes au monde. Le «?Love Charity Event?» est une tradition Cartier instaurée depuis quelques années. Le joaillier des rois, qui se veut surtout le joaillier de l’amour, a décidé de mettre en vente un bracelet particulier, fait de deux anneaux entrelacés, au profit d’une organisation qui s’occupe de la femme ou de l’enfance. Pour Tony Salamé, propriétaire de la boutique Cartier Beyrouth, l’association Heartbeat s’imposait de fait. Sensible à l’action des «?docteurs chanteurs?» qui mouillent leur chemise pour collecter des fonds en faveur des enfants malades du cœur et dont la devise est?qu’un enfant ne doit jamais manquer de soin faute d’argent, Salamé attendait l’occasion de les aider. Depuis vendredi dernier, c’est chose faite, et avec quel panache?! En plus de la cinquantaine de bracelets vendus au prix de 1 060?$ l’unité et dont la vente se poursuivra tout au long de l’année, des billets de loterie, qui mettaient en jeu une parure de plus de 35?000?$, ont permis de collecter une somme importante. Cerise sur le gâteau, la parure gagnée a été remise à l’encan, ce qui a permis de faire exploser le seuil des 100?000?$ pour la totalité des fonds recueillis. La boutique Cartier, ouverte pour l’occasion, transférait en même temps 5?% des bénéfices de la soirée à cette cause adoptée à l’unanimité par les participants. Comme l’a dit la maîtresse de cérémonie Clémence Achkar, «?le bonheur n’est jamais complet sans partage?». Et le bonheur était grand ce soir-là. Un démarrage en grande pompe, in fine, pour les boutiques Aïshti, I-day spa et le restaurant People qui viennent de faire leur entrée sous les peupliers de Fakra.