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Actualités - CHRONOLOGIE

Khalilzad appelle Ban à pousser Israël, le Liban et la Syrie à trouver une issue au dossier New York, Sylviane ZEHIL

Lors d’un débat public qui s’est tenu mardi sur le Moyen-Orient et la situation au Liban, et au cours duquel le Conseil de sécurité de l’ONU a entendu l’exposé du secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires politiques, B. Lynn Pascoe, l’ambassadeur permanent des États-Unis, Zalmay Khalilzad, a exprimé l’inquiétude de son pays à l’encontre de ce qu’il a appelé « les brèches ouvertes dans l’embargo d’armes » et les déclarations du Hezbollah « sur la reconstitution de sa capacité militaire depuis la guerre de 2006 ». Il a salué par ailleurs tous les progrès effectués au Liban depuis l’accord de Doha et a appelé le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à s’engager directement auprès d’Israël, du Liban et de la Syrie afin de trouver une issue au problème des fermes de Chebaa. En réponse à une question, M. Khalilzad a qualifié cette affaire d’ « importante », non seulement pour le Liban, mais pour Israël et les autres. Au cours du même débat, le représentant permanent de Grande-Bretagne, John Sawers, a réaffirmé le soutien de son pays au Liban, notamment dans le domaine sécuritaire, dans l’assistance aux réfugiés palestiniens, dans la mise en place du tribunal international pour le jugement des assassins de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et dans la mise en application totale de la résolution 1701. Selon lui, « il est important que les milices libanaises ne puissent plus acquérir d’armes via le territoire syrien et nous continuerons à aider les forces de sécurité libanaises à améliorer leur capacité à contrôler les frontières ». M. Sawers a toutefois salué la récente rencontre entre les présidents libanais et syrien, et a espéré la concrétisation des relations diplomatiques entre les deux pays. Pour sa part, l’ambassadeur du Liban aux Nations unies, Nawaf Salam, tout en insistant sur la coopération entre le Liban et les Nations unies pour « surveiller la frontière libano-syrienne », a commenté les récents propos du ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, qui avait dit que « la résolution 1701 a été un échec ». M. Salam a estimé que si cette résolution n’avait pas été appliquée jusqu’à présent, c’est en raison des multiples et quotidiennes violations israéliennes de l’espace aérien libanais et du refus israélien de remettre aux autorités libanaises les cartes des bombes à fragmentation larguées sur le Sud. Il a par ailleurs rappelé la nécessité d’un « retrait israélien inconditionnel du nord du village de Ghajar » ainsi que « d’une solution à l’occupation israélienne des fermes de Chebaa ».
Lors d’un débat public qui s’est tenu mardi sur le Moyen-Orient et la situation au Liban, et au cours duquel le Conseil de sécurité de l’ONU a entendu l’exposé du secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires politiques, B. Lynn Pascoe, l’ambassadeur permanent des États-Unis, Zalmay Khalilzad, a exprimé l’inquiétude de son pays à l’encontre de ce qu’il a...