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CORRESPONDANCE - en vue de sa confirmation au poste d’ambassadrice US Michele Sison entendue au Sénat, la situation au Liban passée au crible WASHINGTON - Irène MOSALLI

Hier, Michele Sison a été entendue par le Comité des relations extérieures du Sénat américain qui doit confirmer sa nomination comme ambassadrice des États-Unis au Liban. Devant ce comité, qui était présidé par le sénateur démocrate John Kerry (il s’était présenté aux dernières élections présidentielles contre George W. Bush), elle a d’abord passé en revue les activités qu’elle avait entreprises au Liban depuis son arrivée dans ce pays, il y a quelques mois. Puis, il lui a été demandé des détails sur la situation intérieure avant et après l’élection du président Michel Sleiman, notamment sur la question du Hezbollah, à la lumière de la libération par les Israéliens de Samir Kantar et des autres détenus. Quid également de l’assistance américaine au Liban, en particulier l’assistance militaire. Le sénateur Kerry a évoqué les événements de mai dernier au Liban, constatant que le Hezbollah était « plus fort que jamais ». Selon lui, la Syrie continue, par son intermédiaire, de s’ingérer dans les affaires libanaises. « Nous devons faire davantage pour aider le gouvernement du point de vue économique, militaire et au niveau de la société civile », a-t-il poursuivi. Il a évoqué la nécessité, pour le Liban, d’un tracé de frontières avec la Syrie, soulignant que la volonté israélienne d’établir des négociations avec ce pays et la mise en place du tribunal à caractère international (pour le jugement des assassins de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri) pourront contribuer à assainir la situation. De son côté, Michele Sison a souligné que les États-Unis doivent continuer à renforcer l’État libanais, surtout l’armée et les Forces de sécurité intérieure (FSI), pour que les citoyens puissent jouir de la paix et de la sécurité. « Ces deux institutions ont été délaissées durant l’occupation syrienne et n’ont été dotées que de très peu d’équipements et d’entraînements, a-t-elle affirmé. Nous devons les aider dans ce sens. » Mme Sison a rappelé que les États-Unis ciblent des programmes dans des domaines aussi variés que le judiciaire et l’éducation, pour soutenir la société civile. « Je voudrais œuvrer pour la sécurité des hommes et des femmes qui travaillent avec moi, aussi bien les Américains que les Libanais », a-t-elle ajouté. Interrogée par le sénateur démocrate Norman Coleman sur la situation du 14 Mars vis-à-vis de l’opposition, Mme Sison a répondu que « ce mouvement comptait à son actif un sérieux effort pour que soit inclus, dans le nouveau gouvernement, un chiite modéré, Ibrahim Chamseddine ». Elle a rappelé qu’un grand effort avait été fait, sur le plan diplomatique, pour résoudre le problème des fermes de Chebaa. Elle a mis en relief le fait que le président Sleiman avait nommé trois ministres qu’il avait pu choisir lui-même. Mme Sison a par ailleurs affirmé que, pour elle, « la libération de Samir Kantar était difficile à voir ».
Hier, Michele Sison a été entendue par le Comité des relations extérieures du Sénat américain qui doit confirmer sa nomination comme ambassadrice des États-Unis au Liban. Devant ce comité, qui était présidé par le sénateur démocrate John Kerry (il s’était présenté aux dernières élections présidentielles contre George W. Bush), elle a d’abord passé en revue les activités...