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Actualités - CHRONOLOGIE

Bat-manichéen ! LES SORTIES DE LA SEMAINE Rubrique réalisée par Colette Khalaf

The Dark Knight, de Christopher Nolan Avec Christian Bale, Heath Ledger et Aaron Eckart. Après tant de mois d’attente et de buzz médiathèque (sans pour autant profiter du décès de Heath Ledger), Batman, le superhéros relooké par Chris Nolan en 2005 avec Batman Begins, The Dark Knight, déboule avec force sur l’écran. Batman y aborde une phase décisive de sa guerre contre le crime. Avec l’aide du lieutenant de police Jim Gordon et du procureur Harvey Dent, le superhéros entreprend de démanteler les dernières organisations criminelles qui infestent les rues de sa ville. L’association s’avère efficace, mais le trio se heurte bientôt à un nouveau génie du crime qui répand la terreur et le chaos dans Gotham : le Joker... Plus qu’un blockbuster estival, l’œuvre est monumentale. Le réalisateur du Prestige ne déçoit pas, bien au contraire, il place ici la barre encore plus haut et les fameux comics sous sa touche deviennent « tragics ». Plus ancré encore dans la réalité que dans le premier opus, Bruce Wayne/Batman/Bale doit faire face à son plus redoutable ennemi, le Joker, dans une Gotham City corrompue et contaminée par la mafia et la pègre. Dans la peau du millionnaire justicier, Christian Bale a étoffé son personnage, plus torturé que jamais. Mais celui vers qui tous les yeux sont rivés est sans aucun doute le regretté Heath Ledger, qui livre ici une performance phénoménale dans la peau d’un Joker redoutable et magnifique. Tant et si bien que la version Jack Nicholson semble désormais obsolète. Complètement habité par son personnage, le regard perçant, Ledger ne joue pas, il « EST » le mal sous toutes ses facettes : vice, arrogance, inconscience et désinvolture. Outre un casting parfait, The Dark Knight est aussi un excellent polar noir, qui s’articule autour d’un scénario riche et haletant, abordant des thèmes aussi divers que la politique et le social. La population ici est dépeinte avec pessimisme (et réalisme ?). Batman est une peinture noire peu reluisante de l’Amérique paranoïaque. Les scènes de bravoure et les combats sont percutants et surtout lisibles, et la course-poursuite dans les rues de Gotham impliquant une Batmobile survoltée, un Joker au volant d’un poids lourd nerveux qui finira par faire trois saltos, reste un monument du film. Le tout évidemment dans un univers esthétique bleu sombre de toute beauté, accompagné d’une partition dantesque issue de la collaboration entre Hans Zimmer et James Nexton Howard, deux grands noms de la musique de films. Un film à ne pas rater, mais pas pour les enfants pour cause de violence. GRANDS CINEMAS ABC/GRAND CONCORDE, GRAND LAS SALINAS, CINÉMACITY, EMPIRE GALAXY, ESPACE Wall-E, d’Andrew Stanton Avec Ben Burtt, Elissa Knight et Sigourney Weaver. À prononcer « Walli ». Le dernier être sur terre s’avère être un... petit robot ! 700 ans plus tôt, l’humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la terre. Mais au bout de ces longues années, Wall-E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul... Cependant, sa vie s’apprête à être bouleversée avec l’arrivée d’une petite « robote », prénommée « Eve ». Tombant instantanément et éperdument amoureux d’elle, Wall-E va tout mettre en œuvre pour la séduire. Et lorsqu’Eve est rappelée dans l’espace pour y terminer sa mission, Wall-E n’hésite pas un seul instant : il se lance à sa poursuite... Hors de question pour lui de laisser passer le seul amour de sa vie... Pour être à ses côtés, il est prêt à aller au bout de l’univers et vivre la plus fantastique des aventures ! Il est loin de réaliser ce qui l’attend là-bas dans le cosmos. Un film tendre et attachant, et surtout génial. Après E.T., Wall-E, œuvre non mineure puisqu’elle mêle poésie, philosophie et créativité, va toucher le cœur de chacun. PLANÈTE ZOUK/SAINT-ÉLIE/ABRAJ, CINÉMACITY, EMPIRE DUNES/SODECO I Could Never Be Your Woman, d’Amy Heckerling Avec Michelle Pfeiffer et Paul Rudd. Une mère célibataire qui vit avec sa fille doit faire face à la fois à l’éclosion du premier amour que vit cette dernière et à un jeune homme qui lui fait la cour et sous le charme duquel elle va succomber. Cette comédie romantique et fraîche met en scène la plus belle des blondes (quadra ou quinqua, qu’importe ?), la sublime Pfeiffer, qui fête son retour après cinq ans d’absence sur les écrans et qui donne la réplique à Paul Rudd, transfuge de chez Judd Apatow, toujours aussi original et fou dans ses prestations. Quoique ne visant pas très haut, cette comédie mêlant beaucoup de clins d’œil, de poésie et de drôlerie insuffle une brise de bonne humeur et d’air frais d’été. GRANDS CINEMAS ABC/GRAND CONCORDE, GRAND LAS SALINAS
The Dark Knight,
de Christopher Nolan

Avec Christian Bale, Heath Ledger et Aaron Eckart.
Après tant de mois d’attente et de buzz médiathèque (sans pour autant profiter du décès de Heath Ledger), Batman, le superhéros relooké par Chris Nolan en 2005 avec Batman Begins, The Dark Knight, déboule avec force sur l’écran. Batman y aborde une phase décisive de sa guerre...