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Espagne - Neuf membres du groupe « Biscaye » ont été interpellés Démantèlement du commando « le plus actif » de l’ETA

La garde civile espagnole a infligé, hier, au groupe basque armé ETA le coup le plus sévère depuis l’arrestation d’une partie de sa direction en mai à Bordeaux (sud-ouest de la France), en démantelant sa structure « la plus active », le commando « Biscaye ». « Nous ne pouvons pas assurer que c’est l’unique commando de l’ETA » en activité, « mais c’est le plus actif, le plus dynamique et le plus recherché », a commenté le ministre espagnol de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba. Ce commando « est derrière la grande majorité des attentats » commis au nom de l’ETA ces derniers mois, a indiqué le ministre au cours d’une conférence de presse. Parmi les neuf personnes interpellées à l’occasion de ce coup de filet, figure Arkaitz Goikoetxea Basabe, membre de l’ETA connu et recherché par la police, considéré comme « chef », « coordinateur » et « animateur » du commando « Biscaye ». Ce « libéré » – membre de l’ETA fiché par la police, vivant dans la clandestinité – serait « impliqué dans les plus importants attentats » attribués à l’ETA depuis l’attentat à la voiture piégée contre la caserne de Durango (Nord) en août 2007. Goikoetxea, 28 ans, aurait en particulier participé à la dernière action meurtrière de l’organisation clandestine, l’explosion d’une voiture piégée en mai contre une caserne de la garde civile à Legutiano (Nord) qui s’était soldée par la mort d’un garde civil. Cet « étarra », amputé de trois doigts en 2000 alors qu’il maniait un cocktail Molotov lors de violences urbaines, a été arrêté dans un appartement de Bilbao (Nord) en compagnie de deux femmes activistes présumées. Deux armes à feu, trois faux documents d’identification de la garde civile et un détonateur ont été retrouvés dans ses affaires, selon une source judiciaire. Les autres interpellations se sont déroulées au Pays basque (Nord), en Galice (Nord-Ouest) et en Andalousie (Sud). Ce démantèlement est considéré comme le coup le plus sévère porté contre l’ETA depuis l’arrestation en mai à Bordeaux d’une partie de sa direction, en particulier son chef présumé Javier Lopez Pena, alias « Thierry ». Responsable de la mort de 823 personnes en 40 ans de violences pour l’indépendance d’un grand Pays basque, l’ETA a rompu en juin 2007 un « cessez-le-feu permanent » décrété 15 mois plus tôt. Le groupe armé avait, ainsi, mis fin officiellement à la tentative de dialogue engagée par le chef du gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero. L’ETA est considérée comme une organisation terroriste par l’Union européenne.
La garde civile espagnole a infligé, hier, au groupe basque armé ETA le coup le plus sévère depuis l’arrestation d’une partie de sa direction en mai à Bordeaux (sud-ouest de la France), en démantelant sa structure « la plus active », le commando « Biscaye ».
« Nous ne pouvons pas assurer que c’est l’unique commando de l’ETA » en activité, « mais c’est...