Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Pour le chef du Courant chiite libre, l’armée doit avoir l’exclusivité de l’usage des armes

S’exprimant au cours d’une cérémonie organisée à Barja par le Mouvement des nassériens indépendants, le chef du Courant chiite libre, cheikh Mohammad Hajj-Hassan, s’en est violemment pris à ceux qui considèrent que l’opposition chiite (indépendante du Hezbollah) a pris fin. Bien au contraire, a-t-il indiqué, « cette opposition a démarré et se poursuivra jusqu’à ce que la référence chiite arabe recouvre son rôle d’orientation ». « L’opposition chiite ne s’arrête pas avec la mise en place d’un ministre ou l’obtention d’un acquis personnel, mais elle se terminera lorsqu’elle obtiendra gain de cause concernant ses demandes ». Et de préciser que celle-ci réclame « l’indépendance du pôle chiite officiel, la fin de l’hégémonie de parti et du monopole, ainsi que les droits des fils de la communauté, ravis par les forces hégémoniques ». « Je suis chiite arabe et je n’accepte pas de revêtir l’habit perse », a-t-il dit, devant des représentants des députés Saad Hariri et Walid Joumblatt, ainsi que de Samir Geagea. Évoquant la situation interne, cheikh Mohammad Hajj-Hassan a affirmé qu’il n’y a d’autre solution que « le retour au dialogue et à la raison ». Il a ajouté que « l’armée libanaise doit avoir l’exclusivité de l’usage des armes dans le cadre de la défense du pays et de sa souveraineté. Une agression contre l’armée équivaut à une agression contre la dignité de la nation », a-t-il souligné à ce propos. Et d’estimer qu’après la formation du gouvernement d’union nationale, le gouvernement doit entreprendre de « régler la crise économique, faire disparaître les rancœurs résultant des dissensions politiques et communautaires, et mettre en place une loi électorale juste, afin de bâtir l’État de droit, des institutions et des libertés ». Le chef du Courant chiite libre a observé que le Liban restera un pays d’amour et de paix et qu’il gardera un visage de pluralisme islamo-chrétien. Il a affirmé que « le Liban désire avoir de bonnes relations avec la Syrie, mais pas avec son régime basé sur les services de renseignements ». Cheikh Hajj-Hassan a enfin affirmé que son courant demeure attaché à l’esprit du 14 Mars.
S’exprimant au cours d’une cérémonie organisée à Barja par le Mouvement des nassériens indépendants, le chef du Courant chiite libre, cheikh Mohammad Hajj-Hassan, s’en est violemment pris à ceux qui considèrent que l’opposition chiite (indépendante du Hezbollah) a pris fin. Bien au contraire, a-t-il indiqué, « cette opposition a démarré et se poursuivra jusqu’à...