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Actualités - CHRONOLOGIE

Italie Berlusconi, à Naples, proclame la fin de la crise des déchets

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi s’est rendu à Naples hier pour proclamer la fin de la crise des déchets au cours d’un Conseil des ministres organisé exceptionnellement dans cette ville, mais le problème est loin d’être réglé définitivement. « Aujourd’hui, j’aurai la fierté d’annoncer à Naples qu’il n’y a plus d’ordures dans les rues », a déclaré M. Berlusconi à Rome devant le syndicat des agriculteurs Coldiretti. La veille, il avait toutefois appelé à la prudence en reconnaissant que le problème serait réglé définitivement seulement « quand les incinérateurs » prévus pour la région de Naples, la Campanie, « seront achevés et que le nombre de décharges aura été augmenté », ce qui prendra environ 18 mois. Depuis son retour au pouvoir après les élections législatives d’avril, le « Cavaliere » a fait du règlement de la crise des ordures l’une des priorités de son mandat. Il avait fait part de sa « honte » après la diffusion dans le monde entier d’images montrant une ville submergée par les ordures. « La crise des déchets n’est pas terminée, comme le savent très bien les habitants de la région. De nombreux pas en avant ont été faits au cours de ces derniers mois, mais il y a encore des milliers et des milliers de tonnes d’ordures dispersées dans la région », a dénoncé Roberto Della Seta, sénateur du Parti démocrate (PD, opposition) et membre de la commission parlementaire de l’Environnement. Depuis le début de la nouvelle crise en mars dernier, environ 35 000 tonnes d’ordures ont été retirées de la ville et de ses environs, en plus des 7 000 tonnes produites quotidiennement. Ce résultat a été rendu possible grâce à l’ouverture de deux décharges dans la région et aux trains de déchets envoyés en Allemagne pour y être traités. Naples et sa région sont placées depuis 14 ans en « état d’urgence déchets », ce qui a valu à l’Italie l’ouverture de poursuites en mai devant la Cour européenne de justice. La mafia napolitaine, la Camorra, est aussi pointée du doigt comme responsable de la crise car elle a infiltré le marché rémunérateur de la gestion des déchets. Huit décharges illégales ou contenant des déchets toxiques ont ainsi été placées sous séquestre vendredi. Elles étaient contrôlées par le clan des Casalesi, un des plus puissants de la Camorra.
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi s’est rendu à Naples hier pour proclamer la fin de la crise des déchets au cours d’un Conseil des ministres organisé exceptionnellement dans cette ville, mais le problème est loin d’être réglé définitivement. « Aujourd’hui, j’aurai la fierté d’annoncer à Naples qu’il n’y a plus d’ordures dans les rues », a...