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Damas et Téhéran dénoncent

Les ministres syrien et iranien des Affaires étrangères ont dénoncé hier la demande de mandat d’arrêt formulée par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais Omar el-Béchir. « La Syrie dénonce et condamne la position du procureur de la CPI car cela ne relève pas des compétences de ce tribunal. Il s’agit d’une attaque flagrante contre le président d’un pays frère, qui jouit de l’immunité et qui a été élu par le peuple soudanais », a déclaré le chef de la diplomatie syrienne, Walid Moallem, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien à Damas. « S’ils recherchaient (vraiment) une solution politique à la question du Darfour, ils n’auraient pas effectué une telle démarche. Au contraire, ils veulent que le Darfour reste une plaie ouverte », a estimé M. Moallem. De son côté, son homologue iranien Manouchehr Mottaki a dénoncé « l’ingérence de la CPI au Soudan qui suscite l’étonnement ».
Les ministres syrien et iranien des Affaires étrangères ont dénoncé hier la demande de mandat d’arrêt formulée par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais Omar el-Béchir. « La Syrie dénonce et condamne la position du procureur de la CPI car cela ne relève pas des compétences de ce tribunal. Il s’agit d’une attaque flagrante...