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Actualités - CHRONOLOGIE

PEOPLE - Cinq Miss Univers, cinq Miss Monde et une Miss Planète… Le Venezuela, un réservoir de reines de beauté taillées sur mesure

Cinq Miss Univers, dont la dernière, Dayana Mendoza, sacrée lundi dernier dans la station balnéaire vietnamienne de Nha Trang (Sud), cinq Miss Monde et une Miss Planète ont été puisées au réservoir du Venezuela, où règne le savoir-faire de la beauté taillée sur mesure. «La beauté des filles du Venezuela est un diamant brut que des organisations se chargent de tailler. Mais la beauté de nos femmes ne se fabrique pas. Elles sont jolies grâce au métissage, à leur spontanéité, leur attitude sexy, très latine », explique à l’AFP Daniel Slobodianik, chirurgien plastique du concours Miss Venezuela. Le médecin, dont les mains ont œuvré à parfaire la beauté de plusieurs reines de beauté, assure qu’elles n’ont recours qu’à des retouches très spécifiques. « Surtout les genoux et la partie supérieure des narines. À l’heure actuelle, elles ne touchent plus à la poitrine car il y a eu des critiques à l’extérieur sur les opérations (esthétiques) des miss vénézuéliennes », ajoute le spécialiste. Depuis lundi, le Venezuela compte Dayana Mendoza comme sa cinquième Miss Univers. La belle, âgée de 22 ans, yeux verts, chevelure auburn, mensurations parfaites de 90-60-90, 1,78 m, a été couronnée lundi à Nha Trang, une station balnéaire du sud du Vietnam. Figurant en bonne place dans les pronostics et notamment favorite des parieurs en ligne, Miss Venezuela, qui succède à la Japonaise Riyo Mori, Miss Univers 2007, a devancé ses concurrentes de Colombie, République dominicaine, Russie et Mexique. « Ce n’est pas seulement le Venezuela, mais bien toute l’Amérique latine qui envoie aux concours (de beauté) des filles préfabriquées, ce qui explique que la région figure toujours parmi les finalistes », affirme à l’AFP Harley Torres, une ex-Miss Venezuela, aujourd’hui responsable d’une agence de mannequins à Caracas. Goizeder Azua, Miss Venezuela 2002, âgée de 24 ans, elle, au contraire, soutient que la beauté de ses compatriotes est naturelle, spontanée, fraîche, arguant d’ailleurs qu’elle-même ne s’est jamais soumise à aucune opération plastique. « L’organisation Miss Venezuela investit du temps et de l’argent, non pas dans les opérations, mais dans la préparation des candidates. Je connais Dayana Mendoza depuis huit ans, elle est superbe depuis l’enfance et je me réjouis de l’avoir vu (au concours) comme elle a toujours été », confie-t-elle à l’AFP. « Je me suis fait opérer des seins et des narines après avoir été Miss Venezuela et moi seule l’ai décidé. La décision ne revient qu’à soi, pour se sentir mieux, et non dans le but de remporter un concours. On ne peut pas généraliser », ajoute l’ex-miss. Personne ne saurait nier en tout cas que la chirurgie plastique et la perfection physique sont parmi les préoccupations de premier plan au Venezuela. Le culte de la beauté parfaite fait partie de la culture du pays où la chirurgie esthétique, véritable poule aux œufs d’or, sculpte et remodèle le corps des Vénézuéliennes de toutes catégories sociales. La manne est telle que banques et entreprises offrent crédits, gros lots et autres prix pour devenir « celle que tu as toujours rêvé d’être ». Le fantasme d’amour, gloire et beauté s’est matérialisé pour la première fois le 23 juillet 1979 avec le sacre de Maritza Sayalero, première Miss Univers du Venezuela. La vie de cette jeune et superbe inconnue s’était littéralement alors transformée en conte de fées en devenant peu après l’épouse d’une étoile du tennis mondial de l’époque, le Mexicain Raul Ramirez.
Cinq Miss Univers, dont la dernière, Dayana Mendoza, sacrée lundi dernier dans la station balnéaire vietnamienne de Nha Trang (Sud), cinq Miss Monde et une Miss Planète ont été puisées au réservoir du Venezuela, où règne le savoir-faire de la beauté taillée sur mesure.
«La beauté des filles du Venezuela est un diamant brut que des organisations se chargent de tailler....