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Actualités - CHRONOLOGIE

INFOS MÉDICALES

Identification de protéines aidant à la reproduction du H5N1 Des chercheurs japonais ont identifié trois protéines cellulaires permettant au virus H5N1 de la grippe aviaire de se reproduire, ce qui pourrait offrir une clé pour bloquer une éventuelle prolifération du virus. Yoshihiro Kawaoka, de l’Université de Tokyo, et son équipe, dont les travaux sont publiés sur le site Internet de la revue spécialisée Nature, ont manipulé génétiquement le virus de la grippe aviaire pour lui permettre d’infecter des cellules de la mouche drosophile. Ils ont recherché dans le génome de la mouche les gènes susceptibles d’être utilisés à des fins personnelles par le virus. Parmi les gènes candidats, trois existent dans des versions correspondantes dans les cellules humaines. Les chercheurs ont pu établir que les protéines encodées par ces gènes humains pouvaient être utilisées par les virus H5N1 et H1N1 pour leur reproduction. Ces progrès dans la compréhension des mécanismes de l’infection virale pourraient, selon eux, accélérer le développement d’une nouvelle classe de médicaments avec un mécanisme différent d’action contre le virus. Le rôle de certains gènes identifié dans les métastases Une équipe de recherche de l’Inserm à Lyon a mis en évidence le rôle de certains gènes dans la dissémination des cellules cancéreuses dans l’organisme, qui est à l’origine de la formation des métastases, selon un communiqué. Cette équipe de l’Inserm du Centre Léon Bérard, le centre de lutte contre le cancer de Lyon, dont les travaux ont été publiés dans la revue Cancer Cell, a établi le rôle joué par deux gènes, Twist1 et Twist2, qui codent les protéines Twist, dans le processus de cancérogenèse. Ces gènes, précisent les chercheurs, indispensables au développement embryonnaire de la cellule, sont «?normalement inactivés dans les cellules normales adultes?». Or, dans un grand nombre de cancers, les gènes Twist sont réactivés, permettant aux cellules cancéreuses d’acquérir des propriétés d’invasion et de mobilité en contournant le système immunitaire. «?Ces résultats ouvrent des perspectives certaines dans le diagnostic précoce et l’identification des tumeurs de mauvais pronostic?», a souligné Alain Puisieux, directeur de la recherche. Il a estimé aussi que ces gènes constituaient «?de bons candidats?» pour le développement de thérapeutiques «?ciblant à la fois les tumeurs primaires et les métastases?». La vitamine D prend soin de votre cœur La carence en vitamine D n’est pas seulement néfaste à la santé osseuse. Selon un travail autrichien, elle retentirait sur l’ensemble de l’organisme, et plus particulièrement sur le système cardio-vasculaire, rapporte l’agence Destination santé. Le Pr Harald Dobning, de l’Université de Graz, s’est intéressé au statut vitaminique de 3?258 personnes âgées en moyenne de 62 ans. Au cours des 7 années de suivi, 22,6?% des participants sont décédés, deux fois sur trois pour des causes cardio-vasculaires. Or, souligne l’auteur, «?le taux de mortalité s’est avéré bien plus élevé dans le groupe qui présentait les niveaux de vitamine D les plus faibles?». «?Nous avons constaté un lien entre cette carence vitaminique et la présence de différents marqueurs inflammatoires, comme la protéine C-réactive?», qui serait impliquée dans le développement de certaines maladies cardio-vasculaires.
Identification de protéines aidant à la reproduction du H5N1

Des chercheurs japonais ont identifié trois protéines cellulaires permettant au virus H5N1 de la grippe aviaire de se reproduire, ce qui pourrait offrir une clé pour bloquer une éventuelle prolifération du virus.
Yoshihiro Kawaoka, de l’Université de Tokyo, et son équipe, dont les travaux sont publiés sur le...