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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Pouvoir du don L’innovation est de taille dans ce nouveau gouvernement et non des moindres. Elle réside dans le choix d’une personnalité qui a activement œuvré dans le mécénat social, culturel et artistique du pays, en sus de ses responsabilités dans le secteur économique et bancaire. Ceux qui se sont adressés à M Raymond Audi – et ils sont légion – pour la rénovation d’un musée, la modernisation d un hôpital, le sponsorship d’un festival de musique, etc. – savent qu’il a toujours répondu présent à l’appel et espèrent qu il pourra insuffler au pouvoir public cette qualité inestimable qu est le pouvoir du don. Dolly TALHAMÉ Infrastructures Qu’est-ce qui se passe depuis plus de trois mois, et sans résultats, dans les artères du quartier Saint-Nicolas et en particulier a la rue Sélim Bustros ? Cette voie semble aujourd’hui vivre la nostalgie du XIXe siècle, quand il n’y avait que des chevaux pour arriver à son domicile. Au nom de nouvelles infrastructures que de crimes sont commis depuis le 1er mai?! On a défoncé, creusé, posé de nouveaux tuyaux de canalisation sans les relier aux immeubles. Puis une équipe d’experts et d’ingénieurs portant des casques blancs ont investi la région. Munis d’impressionnantes cartes, ils ont conclu que le plan des infrastructures qu’ils avaient entre les mains était obsolète et que tout était à refaire. Ils ont donc remis ça, à l’identique, sauf qu’on a omis cette fois de poser les conduites d’eau potable. On a alors défoncé les trottoirs pour faire passer à l’aveuglette des conduites, parfois en caoutchouc pour les anciennes maisons. Résultat?: au bout de quelques jours, elles se sont transformées en jets d’eau – probablement pour nous aider à supporter la poussière… Actuellement, emprunter une rue exige des qualités d’alpiniste ou, si l’on est automobiliste, des dons de champion du volant. À voir majorité et minorité se disputer pour voir à qui reviendra le portefeuille des Travaux publics, on espère, quel que soit ce ministre, qu’une solution adéquate sera trouvée à ce fléau, échantillon de ce qui se passe dans les autres rues de la capitale et dans d’autres administrations officielles. Nazira A. SABBAGHA Les médias au fil des ans Voilà plus de 30 ou 40 ans que nous suivons les nouvelles, un exercice combien accablant pour le citoyen lambda. Freud disait que trois choses étaient dificiles, voire impossible à réussir : le gouvernement, l’éducation et la thérapeutique. Je crois qu’en ce siècle, il faudrait ajouter l’information. Tout au long de la guerre au Liban, nous sommes passés par toutes sortes d’expériences. En récapitulant, je vois clairement que les médias ne sont que des échos, du commérage, au mieux de la littérature destinée à aider le citoyen qui s’ennuie à passer le temps… et à s’ennuyer encore plus. Le plus grave, c’est que ces mêmes sources d’information ne font qu’aggraver l’anxiété des gens et du coup les rendre plus influençables. Leur toute dernière invention, c’est l’horoscope. Quant aux nouvelles économiques, elles sont bâclées, d’autant plus qu’à ma connaissance, la plupart des Libanais n’entendent rien à l’économie. Je suppose. Le vrai et le faux sur un pied d’égalité. Depuis plus de dix ans, nous voyons brusquement surgir d’on ne sait où un thème qui devient bien vite récurrent. Il y eut ainsi la grippe aviaire, puis le sida, le terrorisme (pourtant un sujet aussi vieux que l’histoire) et enfin la hausse des prix des aliments et celle du pétrole. Aujourd’hui, nous retenons notre souffle en attendant le séisme qui, paraît-il, va frapper le sud du Liban. Il finira bien par arriver, celui-là… Émile AOUN Vote de confiance Historiquement, et si l’on puise dans les archives de L’Orient-Le Jour, on remarque que le mois de juillet était le mois le plus décisif pour former un gouvernement et obtenir le vote de confiance. On assistait à un remaniement ministériel pour des raisons d’ordre national et non fantaisistes comme cela se passe de nos jours. Ainsi avec l’ère de la famille Solh, qui régnera de 1943 à 1958, on assistera, à l’aube de l’indépendance, à la naissance d’une commission des validations, pour proclamer la neutralité du gouvernement, comme cela se passa le 1er juillet 1947. Le 26 juillet 1948, après la réélection du président Béchara el-Khoury, le Liban connaîtra le divorce monétaire avec la Syrie sous le nouveau cabinet de Riad el-Solh. Le premier pas de la décentralisation administrative sera concrétisé le 13 juillet 1953 avec le président Chamoun. Les fruits de cette réforme démocratique seront ressentis avec la confiance au nouveau gouvernement par 22 voix contre 11, le 14 juillet 1955. Le 29 juillet 1958, avec l’attentat manqué contre le président Sami el-Solh, et face à une forte tension interne, l’accès des militaires au pouvoir sera marqué, et pour la première fois, avec l’élection du général Chéhab, le 31 juillet, comme président de la République. Le 12 juillet 1962 pour les nostalgiques, la Chambre votera le projet de loi sur les loyers. Et qui aurait dit à l’époque qu’il sera presque le dernier ?... Le 20 juillet 1965, et pour la première fois dans les annales politiques, le cabinet Oueini démissionnera une heure avant le scrutin par lequel la Chambre allait lui octroyer des pouvoirs spéciaux. Enfin, avant les années de la grande tourmente, Georgina Rizk devient Miss Univers, le 26 juillet 1971. Aujourd’hui, on espère garder en mémoire le début des années 70 et vivre avec le nouveau mandat du président Sleiman une ère de richesse. Antoine SABBAGHA
Pouvoir du don


L’innovation est de taille dans ce nouveau gouvernement et non des moindres. Elle réside dans le choix d’une personnalité qui a activement œuvré dans le mécénat social, culturel et artistique du pays, en sus de ses responsabilités dans le secteur économique et bancaire.
Ceux qui se sont adressés à M Raymond Audi – et ils sont légion – pour la...