Rechercher
Rechercher

Actualités

Football - Match nul 3-3 des Bleus 98 face à une sélection mondiale Soirée de gala pour Zidane et les champions du monde

Le Stade de France a applaudi samedi soir les champions du monde de France 98, emmenés par l’idole Zidane et qui ont fait match nul face à une sélection mondiale (3-3), une fête ternie samedi matin par la mort d’un jeune qui devait y participer, dans un accident de car. C’est à 20h15 que la soirée d’anniversaire commençait réellement : Zinedine Zidane faisait irruption sur la pelouse et sur les écrans, aussitôt salué par une clameur dans le SDF jusque-là calme et clairsemé. « Zizou ! Zizou ! », le mot préféré du public français depuis 1998 n’a pas changé. Et comme un symbole, c’est de la tête que le n° 10 touchait son premier ballon, un contrôle du chef avant un jongle et une passe aérienne. Légèreté, grâce... ZZ prenait aussi le jeu à son compte, muni d’un arsenal technique resté intact. Et c’est lui qui inscrivait le premier but bleu (66), d’une frappe écrasée au point de penalty. Réunion de vieux combattants ? À plus d’un titre, avec le clan des Bordelais, Zidane associé à Lizarazu et Dugarry, côté gauche. Et le trio a montré qu’il avait de beaux restes! Il faut dire que sur le plan défensif, Lebœuf assurait la couverture. Vieira et Henry absents Le suppléant de Blanc lors de la finale de 1998 a pris la place de Petit, dont l’absence était prévue : l’auteur du 3e but de la finale avait écorné l’unanimité de façade dans son autobiographie, en fustigeant une dérive commerciale de l’association France 98 et en critiquant Zidane. Parmi les derniers champions du monde qui ont participé à l’Euro 2008, seul Thuram était présent, les numéros 4 et 12 de Vieira et Henry, en vacances, restant vacants sur la feuille de match. Thuram, lui, attend toujours fin juillet les résultats définitifs de ses examens cardiaques pour savoir s’il poursuit sa carrière, au Paris-SG. En attendant, le détenteur du record de sélections en Bleu (142) a disputé un quart d’heure, avant de quitter visiblement ému le terrain sous les vivats du public. Les deux autres héros du 12 juillet encore en activité, mais plus convoqués chez les Bleus, Pires et Trezeguet, étaient eux aussi au rendez-vous, et fortement acclamés. Présents aussi Giuly, Dacourt, Lamouchi et Keller, qui n’étaient pas de l’aventure 1998. En revanche, les champions d’Europe 2000 (Anelka, Ramé, Micoud, Wiltord), qui avaient été annoncés, n’étaient pas là. Minute de silence Le match ne fut pas ébouriffant, loin de là. On vit, outre Zizou et les Bordelais, un but de Butragueno (25), capitaine de la sélection mondiale, quelques occasions de but pour Deschamps (sic), une belle activité de Djorkaeff, des arrêts de Lama et vingt belles dernières minutes. Avec un splendide but en demi-volée de Pauleta (70), le seul à pouvoir se mesurer à Zizou question décibels, puis l’égalisation de Giuly (89), le but de Suker tout en feintes (90) et un dernier but signé Diomède (90+1). Mais l’essentiel était ailleurs, ou plutôt plus tôt. La Coupe du monde était arrivée en grande pompe, en hélicoptère, remise à Aimé Jacquet qui pouvait la brandir une nouvelle fois, au centre du terrain. Le temps pour l’ex-sélectionneur d’avoir une pensée pour les anciens internationaux qui « ont porté ce maillot bleu très haut », comme ceux qui ont disputé un lever de rideau (2-2 entre une sélection de 1984 et une équipe du Club des internationaux de France, buts de Vercruysse, Simba, Couriol et Cocard). Mais Jacquet, la voix brisée par l’émotion, a aussi voulu « dédier ce match, malheureusement, à ces jeunes gens qui ce matin ont eu un grave accident ». Un des enfants nés en 1998, qui devaient participer aux célébrations au SDF est décédé dans un accident de car le matin en Saône-et-Loire, d’autres étant gravement blessés. « Le gamin devait jouer ce soir, la fête est gâchée, a déploré le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes. Nous sommes effondrés, c’est une catastrophe. » Une minute de silence a été observée avant le coup d’envoi.
Le Stade de France a applaudi samedi soir les champions du monde de France 98, emmenés par l’idole Zidane et qui ont fait match nul face à une sélection mondiale (3-3), une fête ternie samedi matin par la mort d’un jeune qui devait y participer, dans un accident de car.
C’est à 20h15 que la soirée d’anniversaire commençait réellement : Zinedine Zidane faisait irruption...