Le chef du Courant du futur reçu par Siniora Hariri : « Que personne ne mise sur des désaccords dans les rangs du 14 Mars »

Le chef du Courant du futur s’est employé hier à minimiser de manière systématique l’ampleur des tractations en cours entre les diverses composantes de la majorité en vue du partage des portefeuilles qui lui reviennent au sein du gouvernement. « Que personne ne mise sur des désaccords dans les rangs du 14 Mars », a-t-il dit à l’issue d’un entretien au Grand Sérail avec le Premier ministre désigné, Fouad Siniora. « Nous en aurons fini avec le gouvernement très prochainement et tout ce qui se dit sur l’existence de nœuds, de complications et d’entraves est exagéré et sans fondement », a déclaré M. Hariri à la presse. Refusant d’entrer dans les détails de la répartition des parts entre les formations du 14 Mars, il a dit : « Le 14 Mars est né après le martyre de Rafic Hariri et avec le serment de Gebran Tuéni. Il n’y a aucune différence entre nous, chrétiens et musulmans, et personne n’écarte l’autre. » « Il y a plusieurs courants et formations au sein du 14 Mars, mais la cause est unique, c’est le Liban. On parle trop ces temps-ci dans les médias de parts chrétienne, sunnite ou chiite. J’aurais voulu que l’on parle davantage de la part libanaise, que l’on détermine quelle est la part des Libanais dans tel ou tel ministère », a-t-il ajouté. « Que personne ne mise sur des désaccords dans les rangs du 14 Mars. Que personne ne croie que le Courant du futur, le PSP, les FL, les Kataëb, Kornet Chehwane ou toute autre formation politique du 14 Mars a l’intention de s’en exclure », a-t-il dit. Interrogé sur les informations selon lesquelles le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Mohammad Safadi, aurait menacé de quitter les rangs du 14 Mars s’il n’était pas reconduit dans ses fonctions, M. Hariri a répondu : « D’abord, il n’y a pas de désaccords. Toutes ces questions seront réglées dans les deux prochains jours. J’appelle tous les médias hostiles au 14 Mars à cesser de jouer à ce jeu. Nous avons déjà prouvé qu’aux moments cruciaux, nous sommes unis. » Par ailleurs, M. Siniora a reçu l’ambassadeur d’Italie à Beyrouth, Gabriele Checchia.