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Actualités - CHRONOLOGIE

CORRESPONDANCE Quatrième « Silent Auction » de l’art libanais à la galerie Mark Hachem

NEW YORK, de Sylviane ZEHIL Devenue un événement annuel attendu, la quatrième « Silent Auction » organisée par SEAL-USA, jeudi dernier, à la prestigieuse galerie d’art Mark Hachem a attiré plus de 250 personnes pour une recette de 51 000 dollars. Avec cette vente aux enchères et l’événement de collecte de fonds organisé à l’University Club de Manhattan, en automne dernier, en présence du sénateur démocrate George Mitchell, SEAL-USA aura réalisé un total de 210 000 dollars au profit de plusieurs projets économiques au Liban. Prêtant gracieusement sa magnifique galerie située dans le carré d’or de Madison Avenue, Mark Hachem a fourni un espace où l’art libanais de New York et du Liban a côtoyé, pour un soir, d’imposantes sculptures modernes contemporaines et peintures internationales. L’art et la philanthropie font-ils bon ménage ? Tout porte à le croire. Les grands noms de l’art libanais semblent bien se mélanger avec les nouveaux talents sur la scène artistique new-yorkaise. « Il faut donner le ton pour que le niveau soit chaque fois plus élevé », pense la célèbre créatrice internationale Reem Acra. Les créateurs de mode, designers de sacs et de bijoux, artistes, peintres, sculpteurs et photographes ont apporté gracieusement leur contribution, à leur manière, à cette initiative. La création unique de Reem Acra, une robe longue à traîne en mousseline noire et aux pépites d’or et argent entièrement brodées à la main ; celle de Rabih Kairouz, une magnifique robe longue du soir drapée d’une infinie féminité, la veste cafetan de Mila M. créée pour le Musée national de Beyrouth en relation avec le « rôle de la soie dans l’histoire du Liban et le lien avec l’Asie » ; les coussins de Bokja, le sac signé Élie Saab, une création de sa vitrine de l’avenue Montaigne, celui de Sara’s Bag, le bracelet signé Rola Ali Ahmad, représentant la croix et le croissant entrelacés, « symbole de l’unité des chrétiens et des musulmans », celui de Ranya Sarabki, entièrement façonné à la main par l’artiste, de Gaby Salamoun en rubis et diamant accompagné d’un collier en perle et or, de Nada Zeineh, et la montre « Epoca » de Paolo Bongia ont trouvé rapidement acquéreurs. Une autre place privilégiée est celle de l’art de la photographie qui a pris un engouement particulier dans la nouvelle vague libanaise. Le nombre d’œuvres intéressantes proposées dans ce medium en témoigne, notamment l’œuvre photographique de Lamia Abillama à tirage limité 1/10 intitulée No Man’s Land United Nations, South Lebanon (2006), celles d’Ayad Bdeir, Les Années lumières (14/2/2005-25/5/2008, de Franck Christen Cedars (1999), de Clara Gebran de la série Rust and Lace (2007), de Joanna Hadjithomas et Khalil Joreige, War Trophy n° 4, (2007), de Rhea Karam, Beiruti Conversations (2007), de Roger Moukarzel, Unity (2007), de Rania Matar, Looking Out, Tripoli Lebanon (2007), du célèbre photographe à New York Walid Raad, intitulée I was overcome with a momentary panic at the thought that they might be right, une édition n° 6/30, de Lucien Samaha, Nocturnes Sowntown Beirut 1 (2007) et Nocturnes Downtown Beirut 2 (2007), et de Suraya Shaheen, Au revoir les enfants, Liban (2006). L’art pictural libanais s’est taillé une réputation internationale. On pense notamment au peintre libanais américain Nabil Nahas, qui a « toujours encouragé SEAL-USA en offrant à chaque occasion une œuvre de sa collection qu’on s’arrache, » affirme Adla Massoud, présidente de SEAL. Cette année, Nabil a offert une très belle toile, Untitled, qui a reçu des appels d’offres notamment de Londres. Les peintures de Sara Abalan, Sewn Paper Composition (2008), d’Andrew Adler (Untitles), d’Audree Anid , 18 ans, la benjamine du groupe, Sophie (2007), de Rima Amyuni, Arbre III (2006), de Marya Kazoun, Untitled 9, d’Amale Freiha Khlat, The Blue Women, de Romanos Moukarzel, Mediterraneo (2008), de Jean-Marc Nahas, M15 (2007), de Marwan Sahmarani, Crucifixion, de Joanna Rizk, Forest, de Katya Traboulsi, Useless Words, de Samir Tabet, Lumière (2006) et de Lamia Ziadé, Beirut 2005 (2007) ont prouvé la richesse de la palette de l’art libanais. Il en va de même pour les sculptures de Ziad Abillama, Untitled (2007), et d’Ananchar Basbous, Two et Three (2007). Recettes pour des projets socio-économiques La générosité des Libanais de la diaspora ne s’est pas fait attendre. Les recettes de cette levée de fonds serviront à la réalisation de projets socio-économiques à travers le Liban, en coopération avec de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) reconnues au Liban, et en partenariat avec l’AUB. Cette année, SEAL-USA a pu démarrer un projet bien ciblé de coopérative pour femmes à Fnaidek-Akkar, financé en collaboration avec l’association MADA. Un deuxième projet d’adduction d’eau pour l’irrigation à Denniyé a été entièrement géré et financé par SEAL. Un troisième est en cours.
NEW YORK, de Sylviane ZEHIL

Devenue un événement annuel attendu, la quatrième « Silent Auction » organisée par SEAL-USA, jeudi dernier, à la prestigieuse galerie d’art Mark Hachem a attiré plus de 250 personnes pour une recette de 51 000 dollars. Avec cette vente aux enchères et l’événement de collecte de fonds organisé à l’University Club de Manhattan, en...